Accords de Locarno

Gustav Stresemann, Austen Chamberlain et Aristide Briand

Les accords de Locarno sont signés le au Palazzo del Pretorio (it) de Locarno, une ville suisse sur les bords du lac Majeur, entre les représentants des principaux États : de l'Allemagne (Gustav Stresemann), de la Belgique (Émile Vandervelde), de la France (Aristide Briand), du Royaume-Uni (Austen Chamberlain), de l'Italie (Benito Mussolini), de la Pologne (Aleksander Skrzyński) et de la Tchécoslovaquie (Edvard Beneš). Ils sont ratifiés le . Ils visent à assurer la sécurité collective en Europe et les frontières de l'Allemagne.

Cinq traités sont alors signés : un Pacte rhénan qui garantit les frontières occidentales de l'Allemagne, et quatre autres traités d'arbitrage (Allemagne-France, Allemagne-Belgique, Allemagne-Pologne et Allemagne-Tchécoslovaquie).

Les frontières de l'Allemagne sont divisées en deux catégories : les frontières orientales et les frontières occidentales. Seules les frontières occidentales de l’Allemagne sont réellement garanties par les accords de Locarno. Briand avait une idée bien marquée de ce que les accords de Locarno devaient apporter à l’Europe d’après-guerre : « Si les accords de Locarno ne correspondent pas à un esprit nouveau, s’ils ne marquent pas le début d’une ère de confiance et de collaboration, ils ne produiront pas ce grand effet que nous en attendons. Il faut que de Locarno, une Europe nouvelle se lève. »[1]


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