Adirondacks

Adirondacks
Carte des chaînes du nord-est américain des Appalaches et des Adirondacks.
Carte des chaînes du nord-est américain des Appalaches et des Adirondacks.
Géographie
Altitude 1 629 m, Mont Marcy
Massif Bouclier canadien
Administration
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis
État New York

Les monts Adirondacks sont un massif cristallin dans le nord-est de l'État de New York. Situés dans le prolongement des montagnes Appalaches, ils sont pourtant géologiquement constitués des mêmes roches que les monts Laurentides du Canada. Ils sont bordés à l'est par le lac Champlain et le lac George, qui les séparent des montagnes Vertes (Vermont). La limite sud est constituée par la vallée de la Mohawk. Au-delà de la rivière Noire, on trouve à l'ouest le plateau de Tug Hill, et au nord le fleuve Saint-Laurent. Les Adirondacks représentent un cinquième de la superficie de l'État de New York et comptent 4 000 cours d'eau[1].

Les Adirondacks culminent à 1 629 m au mont Marcy (parfois appelé Tahawus). On compte 46 sommets au-dessus de 4 000 pieds (1 219 m). Les principaux sommets sont le pic Algonquin (auparavant mont McIntyre) (1 559 m), le mont Haystack (1 512 m), le mont Skylight (1 501 m), Whiteface Mountain (1 485 m), Dix Mountain (1 480 m), le mont Colden (1 437 m) et Giant Mountain (1 410 m). Le massif traverse les comtés new-yorkais de Clinton, Essex, Franklin, Hamilton, Herkimer, Lewis et Warren.

En 1890, le New York Times s'inquiétait du sort réservé aux forêts des Adirondacks, menacées par l'abattage des arbres[2]. L'intrusion du chemin de fer amenait des touristes, elle étendait aussi le territoire des bûcherons. Il y avait « peu d'arbres vivants » le long de la voie ferrée, et la région traversée était alors « encore noircie par les feux qui l'ont parcourue ». Une partie du miracle des Adirondacks tient à la rapidité avec laquelle ces terres maltraitées ont pu se régénérer.

Deux décennies plus tôt, dans les années 1870, l'État de New York a commencé à confisquer des parcelles déboisées, pour non-paiement des taxes. En 1892, il crée le Parc des Adirondacks à partir de ces terrains. La frontière originale englobait 1,1 million d'hectares, dont la moitié appartenait à l'État (la propriété privée représente approximativement la moitié du parc actuel). La protection de cette réserve forestière tentaculaire fut incluse dans la Constitution de l'État de New York qui la déclara « sauvage pour toujours » (Forever Wild Forest Preserves in the nation [3]).

Theodore Roosevelt, président des États-Unis de 1901 à 1909, a toute sa vie montré une prédilection pour le parc des Adirondacks[4],[5].

  1. Michel Goussot, Espaces et territoires aux États-Unis, Paris, Belin, (ISBN 978-2-7011-3204-4), p. 111
  2. (en) « The trees almost gone » [PDF], sur le New York Times,
  3. « Adirondack Park National Historic Landmark – Official Regional Website », sur visitadirondacks.com (consulté le )
  4. (en) « A Hike Into History », sur Pure Adirondacks (consulté le )
  5. (en-US) « The History of Roosevelt's Midnight Ride: Teddy's Journey Through The Adirondack Wilderness To The Presidency », sur Adirondack.net (consulté le )

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