Alphabet de l'Orkhon

Alphabet de l’Orkhon Köktürk
Image illustrative de l’article Alphabet de l'Orkhon
Exemple d'écriture (Tanrı en Türk)
Caractéristiques
Type Alphabet
Langue(s) Vieux-turc
Historique
Époque VIIIe siècle - XIIIe siècle
Système(s) parent(s) Protosinaïtique

 Phénicien
  Araméen
   Syriaque
    Sogdien (contesté)
     Alphabet de l’Orkhon Köktürk

Système(s) dérivé(s) Runes hongroises, alphabet de l'Ienisseï
Codage
Unicode U+10C00 à U+10C4F
ISO 15924 Orkh

L'alphabet de l'Orkhon est la plus ancienne écriture connue employée pour noter le turc. Il a été développé par les Köktürks (un groupe turc qui fonda en haute Asie le premier empire à porter le nom de « Turc » au milieu du VIe siècle). Les plus anciennes traces de cet alphabet sont les inscriptions de l'Orkhon de la vallée de l'Orkhon en Mongolie.

L'alphabet de l'Orkhon est aussi qualifié de köktürk, du nom du premier groupe turc connu à l'avoir utilisé. De plus, les lettres dont il se compose sont, du fait de leur ressemblance avec les runes scandinaves, parfois appelées runes de l'Orkhon ou runes turques. L'alphabet de l'Orkhon compte 38 lettres. Seulement 4 symboles servent à noter 9 voyelles, tandis que 34 symboles servent à noter 21 consonnes. Cette inégalité n'est pas sans rapport avec l'harmonie vocalique du turc.

L'alphabet de l'Orkhon a peut-être évolué à partir d'une forme non cursive de l'alphabet sogdien. D'autres hypothèses y trouvant des idéogrammes semblent abandonnées[1]. Il connaît quelques variantes comme l'alphabet de l'Ienisseï, appelé runes sibériennes, et les runes hongroises.

La langue qui est écrite avec l'alphabet de l'Orkhon est le vieux-turc. Cette langue appartient à la branche orientale des langues turques et n'est pas l'ancêtre direct du turc de Turquie qui appartient à la branche méridionale des langues turques.

  1. (en) Jalât Jekin, A grammar of Orkhon Turkcik, La Haye, Monton et co, 25-26, 419 p. (lire en ligne)

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