Basonyme, protonyme
Lors de sa création, le nom d'un nouveau taxon ne comporte aucune parenthèse dans la citation d'auteurs. Lorsqu'un systématicien estime que le genre choisi n'est pas le meilleur pour cette espèce (notamment à la suite de la création d'un nouveau genre), il peut décider de transférer ce nom (ici d'espèce) dans un autre genre, ou à un autre rang, etc. Il devient le basionyme (le nom d'origine) d'une combinaison nouvelle (comb. nov.). Dans ce cas, le nom de l'auteur de la combinaison d'origine demeure, mais il est placé entre parenthèses, et la nouvelle dénomination est suivie du nom de l'auteur du transfert[1]. Par exemple :
Les termes basionyme (dénotation botanique et mycologique), basonyme (dénotation microbiologique) ou protonyme (dénotation zoologique) désignent le plus ancien nom scientifique accordé à un taxon, celui de sa circonscription ou description princeps (abrégée en D.L. ou D.O., diagnose latine ou diagnose originale, celle qui contient le protologue). « Basionyme » est composé de deux mots tirés du grec, basis, « base » et onoma, « nom », pour désigner le « nom ayant servi de base à la formation d'un autre nom ».
En nomenclature botanique, on appelle basionyme, le nom binominal (ou « binôme ») légitime dont l'épithète spécifique a été retenue pour servir de base à une nouvelle combinaison (« comb. nov. »), à la suite d'un transfert dans un autre genre ou à un autre rang taxinomique.
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