Biogazole

Expérimentation d'utilisation du B100 sur une rame Régiolis sur la ligne Paris-Granville
Expérimentation d'utilisation du B100 sur une rame Régiolis sur la ligne Paris-Granville.
Un autobus biodiesel à Montréal.

Le biogazole, biodiesel ou biodiésel[1],[2],[3] est un biocarburant (ou agrocarburant) utilisé comme alternative renouvenable au carburant pour moteur Diesel classique : gazole, ou « pétrodiesel » pour faire la distinction entre les deux.

Le biogazole peut être utilisé seul dans les moteurs (B100, pour « 100% de biocarburant ») ou mélangé avec du pétrodiesel (B30, B20, B10, B7, etc. suivant le pourcentage d'incorporation de biocarburant)[Note 1]. Ce biocarburant est obtenu à partir d'huile végétale ou animale (y compris huiles de cuisson usagées[4]) transformée pour éliminer le glycérol. Le procédé le plus courant est la « transestérification » faisant réagir cette huile avec un alcool (méthanol ou éthanol), afin d'obtenir du EMHV ou du EEHV (suivant l’alcool utilisé). L'hydrogénation peut également être utilisée.

En France, lorsqu'il est utilisé pour de l'incorporation au gazole, on emploie aussi le terme de diester. Le diester, mot-valise formé par la contraction de diesel et ester, est une marque déposée en 1990 par Sofiprotéol[5], acteur financier et industriel de la filière française des huiles et protéines végétales Terres OléoPro[6]. C’est aussi un terme devenu commun pour désigner en France, les esters méthyliques d’huiles végétales (EMHV), le biodiesel en Europe et en Amérique du Nord.


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