Campagne d'Italie (Seconde Guerre mondiale)

Campagne d’Italie (1943-1945)
Description de cette image, également commentée ci-après
Combats à Lucques en 1944.
Informations générales
Date
(1 an, 9 mois et 22 jours)
Lieu Italie, Saint-Marin, Vatican
Issue

Victoire des Alliés

Belligérants
Alliés
Axe

Co-belligérant :
Commandants

Seconde Guerre mondiale

Batailles

La campagne d'Italie, appelée aussi libération de l'Italie[1],[2],[3], est une campagne militaire de la Seconde Guerre mondiale ayant duré de à . Cette campagne est née d'un compromis entre les Alliés à la conférence de Casablanca en . À ce moment du conflit, la victoire en Afrique du Nord étant acquise, la suite logique était la conquête de l'Europe du Sud afin de libérer définitivement les routes maritimes en Méditerranée.

Churchill pensait que les Balkans, en tant que « ventre mou de l'Axe », constituaient un objectif idéal[4]. Franklin Delano Roosevelt était quant à lui en faveur d'une attaque de front, c'est-à-dire par la voie la plus courte, en traversant la Manche au départ du Royaume-Uni, pour atteindre le cœur de l'Allemagne via le nord-ouest de la France. Finalement, Churchill réussit à convaincre le président américain de lancer une attaque en Italie pour l'été 1943.

À la suite de l'opération Overlord du , la campagne d'Italie devient un théâtre d'opérations secondaire en Europe de l'Ouest. Elle se solde par la victoire des troupes alliées et la capitulation des forces allemandes le . Cette campagne a contribué à l'épuisement des forces de l'Axe même si sa durée a été plus longue que prévu, à cause de l'efficacité avec laquelle celles-ci ont fait retraite.

  1. « Comment l'Italie s'est libérée du fascisme », sur www.lhistoire.fr (consulté le )
  2. « The Italian campaign - The Italian Campaign | NZHistory, New Zealand history online », sur nzhistory.govt.nz (consulté le )
  3. « Commémoration de la libération de l’Italie | ICI Radio-Canada.ca », sur Radio-Canada (consulté le )
  4. John Keegan, La Seconde Guerre mondiale, Perrin, 2009, p. 451 : « D'après le général Marshall, les Américains doutaient de la valeur d'un éventuel renversement des alliances. Ils continuaient à s'accrocher à l'idée qu'un assaut direct en Europe du Nord-Ouest était le seul moyen sûr et rapide de liquider Hitler. L'attachement de Churchill à une stratégie “périphérique” contre ce qu'il appelait le “ventre mou” de l'Europe hitlérienne leur paraissait contestable. » p. 406 : « [...] Il (Harold Alexander) informait Churchill que l'armée anglo-américaine était victorieuse et que ses soldats étaient maîtres de l'Afrique du Nord. Ce message euphorique s'ajoutant à un habile marchandage de Churchill qui préconisait l'extension de la campagne méditerranéenne aux Balkans, convainquit les Américains d'adopter la solution plus sûre de l'expédition sicilienne qui commença en juillet. »

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