Campagne du Maroc

Campagne du Maroc
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Étapes de la « pacification du Maroc ».
Informations générales
Date 5 août 19071934 (27 ans)
Lieu Maroc
Issue

Victoire française

Changements territoriaux Le Maroc devient un protectorat français, officiellement contrôlé par le sultan
Belligérants
République française Empire chérifien (jusqu'en 1912)
Chaouia
Zayanes
Republique du Rif (de 1921 à 1927)
Ait Atta
Diverses autres tribus
Soutenus par :
Empire ottoman (1914-1916)
Empire allemand (1914-1918)
Commandants
Maréchal Lyautey
Théophile Delcassé
Général Poeymirau
Général Baumgarten
Général Amade
Général Drude
Général Mangin
Général Poeymirau
Général Moinier
Colonel Cros
Colonel Henrys
Colonel Boutegourd
Lieutenant-Colonel Brulard
Lieutenant-Colonel Laverdure
Moulay Abdelaziz
Moulay Abdelhafid
Ma El Aïnin
Mohamed Ameziane
Ahmed al-Hiba
Merebbi Rebbo
Hajj Hammou
Mouha Ou Hammou Zayani
Moha Ou Saïd (en)
Ali Amhaouch
Shérif Muhammad al-Hijami
Abdelkrim Al Khattabi
Ahmed Heriro Jebli
Abdel-Salam Mohammed Abdelkarim
Mhamadi Bojabbar
Assou Oubasslam
Mohammed Al-Mamoune
Forces en présence
2 000 hommes (1907)[1]
103 000 hommes (1919)[2]
300 000-500 000 hommes
Pertes
20 000 morts[3]
13 324 blessés
100 000 morts[3]

La campagne du Maroc, aussi appelée conquête du Maroc[4], pacification du Maroc[5] ou guerre du Maroc, est une guerre coloniale militaire et politique française amorcée sous la responsabilité du premier résident général français au Maroc Hubert Lyautey, alors général, pendant le règne du sultan Moulay Abdelaziz. Elle vise à combattre les résistances marocaines à l'établissement du protectorat français au Maroc. Les premières batailles de la campagne française de lutte contre les résistants marocains débute en 1907 avec l'insurrection des Chaouïa le 30 juillet qui sera suivie du bombardement de Casablanca et de la guerre de la chaouia . Elle s'est poursuivie jusqu'en 1934[6],[7] avec la réduction de l'Anti-Atlas, dernier bastion de la résistance, et la fuite de Merebbi Rebbu ould Ma El Aïnin de Kerdous pour se réfugier au Sahara espagnol[8].

  1. Gershovich, p. 79.
  2. Gershovich, p. 80.
  3. a et b Gershovich, p. 74.
  4. « Maroc : l’autre guerre de 1914 », Jeune Afrique, (consulté le )
  5. Sophie Dulucq (dir.), Jean-François Klein (dir.) et Benjamin Stora (dir.), Les Mots de la colonisation, Toulouse, Presses universitaires du Mirail, coll. « Les mots de », , 128 p. (ISBN 978-2-85816-893-4, OCLC 470835970, BNF 41227893, lire en ligne), « Pacification », p. 87

    « Lors de l'occupation du Maroc, le terme de « pacification » finit par se substituer totalement à celui de « conquête ». »

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  8. G.-M. Désiré-Vuillemin, « Cheikh Ma El Aïnin et le Maroc, ou l'échec d'un moderne Almoravide », Outre-Mers. Revue d'histoire, vol. 45, no 158,‎ , p. 29–52 (DOI 10.3406/outre.1958.1290, lire en ligne, consulté le )

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