Courage

Le courage dans les représentations collectives : départ du chevalier à la guerre, encouragé par la souveraine (Godspeed par Edmund Leighton, 1900)

Le courage (dérivé de cœur[1]) est une vertu qui permet d'entreprendre des choses difficiles en surmontant la peur, et en affrontant le danger, la souffrance, la fatigue[2]. Depuis l'antiquité et dans la plupart des civilisations, le courage est considéré comme l'une des principales vertus, indispensable aux héros[3]. Son contraire est la lâcheté.

Le courage est à distinguer d'autres notions à connotations plus péjoratives, comme l'audace ou la témérité, pour lesquelles le moteur de l'action n'est pas la peur, mais le désir ou l'orgueil. Selon André Comte-Sponville, le courage doit être guidé par le sens de la justice ; il n'est estimable que lorsqu'il est accompagné d'altruisme[3].

En psychologie, le courage est considéré comme un trait de caractère de la personnalité[4].

Le courage authentique requiert l'existence de la peur, ainsi que le surpassement de celle-ci dans l'action. Lorsque le danger est confronté sans peur, on parle plutôt d'« assurance » ou, de façon plus péjorative, d'inconscience, notamment lorsque le danger est manifestement sous-estimé.

  1. « Courage », dans le Dictionnaire de l'Académie française, sur Centre national de ressources textuelles et lexicales
  2. André Comte-Sponville, Dictionnaire philosophique, PUF, , p. 135
  3. a et b André Comte-Sponville, Petit traité des grandes vertus, Seuil, , p. 67 et 71
  4. Gaston Gross, Manuel d'analyse linguistique, (lire en ligne), p. 270

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