Crise de Bizerte

Crise de Bizerte
Description de cette image, également commentée ci-après
Vue aérienne de la ville de Bizerte en 1961.
Informations générales
Date -
Lieu Bizerte
Casus belli Agrandissement de la piste d'atterrissage de Sidi Ahmed
Issue Victoire militaire française[1]
Changements territoriaux Évacuation de la base de Bizerte en 1963
Belligérants
Drapeau de la France France Drapeau de la Tunisie Tunisie
Commandants
Drapeau de la France Charles de Gaulle
Drapeau de la France Maurice Amman
Drapeau de la Tunisie Habib Bourguiba
Drapeau de la Tunisie Noureddine Boujellabia
Drapeau de la Tunisie Abdelhamid Ben Cheikh
Drapeau de la Tunisie Mohamed Ben Hamida El Bejaoui (†)
Pertes
20 à 27 morts et une centaine de blessés 630 morts et 1 555 blessés[2]

La crise de Bizerte est un conflit diplomatique et militaire opposant, durant l'été 1961, la France et la Tunisie devenue indépendante le . Il se joue autour du sort de la base navale de Bizerte restée en mains françaises et de sa rétrocession à la Tunisie. Après des tensions diplomatiques commencées en mai lors du démarrage de travaux d'extension de la piste de la base, les tensions arrivent à leur paroxysme et tournent à l'affrontement militaire lors des journées du au . Bien que les forces en présence soient disproportionnées, le conflit tourne rapidement à l'avantage des forces françaises et l'utilisation de volontaires sans formation militaire se traduit par un nombre important de victimes civiles.

Très relayé par la presse française et internationale de l'époque dans le contexte de la guerre d'Algérie qui se poursuit et de la guerre froide, le conflit est presque tombé dans l'oubli au XXIe siècle. Pourtant, pour Noureddine Boujellabia, colonel à l'époque, il constitue « de toute évidence, un événement majeur de l'histoire contemporaine de la Tunisie »[3].

  1. Malgré la domination militaire française, les négociations engagées à la suite du cessez-le-feu amorcent le retrait des troupes françaises de Bizerte.
  2. Chiffres du bilan officiel tunisien ; voir la section « Bilan ».
  3. Boujellabia 2004, p. 185.

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