Droite en France

En politique française, la droite constitue l'ensemble des partis et familles politiques françaises allant du centre droit à l'extrême droite en passant par la droite classique. Son nom dérive du placement choisi par une partie des révolutionnaire à l'Assemblée nationale constituante lors de la Révolution Française. La droite se caractérise en général par l'adhésion aux valeurs traditionnelles en matière d'économie (adhésion à l'économie de marché et au capitalisme, si ce n'est mondial, d'état), de société (centralité de la famille comme ensemble de valeurs structurantes et immuables), et de religion (en France, la droite est traditionnellement ancrée dans le catholicisme français).

La droite rassemble différentes étiquettes partisanes et des mouvances politiques en réalités assez diverses, allant des libéraux sociaux - favorables à la mondialisation et au progressisme - aux partis les plus radicaux et idéologiquement violents, prônant l'identitarisme et la préférence nationale ainsi que le rejet de la mondialisation, en passant par les différentes couleurs politiques du gaullisme. Les mouvements politiques de droite sont en général qualifiés de libéraux et de conservateurs en ce qu'ils sont souvent réfractaires aux transformation socio-économiques, écologiques et individuelles théorisées par les mouvements politiques de gauche prônant, eux, soit la réforme pacifique du système économique capitaliste, soit la révolution, afin d'obtenir l'émancipation de l'individu et la disparition des inégalités. La droite traditionnelle est en général favorable à l'émancipation de l'individu, mais dans le cadre préféré de l'économie libérale et capitaliste, incitant tout un chacun à se faire sa propre place par le travail et la réussite économique.

Si la division droite / gauche est la plus courante en sciences politiques actuelles, d'autres représentations parlementaires concurrentes, de moindre postérité, furent historiquement employées à la place de cette division : ainsi, pendant la Révolution Française, on distinguait la Gironde monarchiste, la Plaine ou Marais des modérés et la Montagne des révolutionnaires radicaux, représentation topographique du placement à l'Assemblée et à la Convention nationale (les Montagnards siégeant dans les rangées les plus hautes, la Plaine dans les plus basses), ou encore la Résistance et le Mouvement sous la monarchie de Juillet.