Ex-libris

Un ex-libris gravé, imprimé et collé au revers de la première page de couverture d'un livre ancien.

Un ex-libris ou exlibris[1] (du latin ex libris meis, « faisant partie de mes livres ») est une inscription figurant à l'intérieur d'un ouvrage, par laquelle le propriétaire marque nommément sa possession[2].

À partir de la fin du XVe siècle, en Europe, l'ex-libris prend la forme d'une gravure, tirée à part, et traditionnellement issue de la taille douce. Elle peut mentionner éventuellement le nom du propriétaire, ses armes, sa devise[2] ou divers symboles et motifs de son choix. Il s'agit donc d'une gravure personnalisée qu'un collectionneur ou bibliophile colle sur le contre-plat (l'intérieur de la couverture) ou sur la page de garde de ses livres, comme marque d'appartenance.

Par extension, on nomme parfois ex-libris manuscrit la mention à la main du nom du propriétaire du livre, même si l'on préfère parler plutôt dans ce cas de marque de possession[3].

Les tampons encreurs, et autres cachets à l'encre directement tamponnés sur les ouvrages ne sont pas considérés comme des ex-libris par les bibliophiles puisqu'ils dégradent les ouvrages et leur font perdre toute valeur marchande[4] (d'où leur emploi par les bibliothèques publiques, pour dissuader les vols).

  1. Selon les rectifications orthographiques du français en 1990, la graphie soudée exlibris, c'est-à-dire sans trait d'union ni espace, doit être privilégiée.
  2. a et b « Ex-libris », définition sur cnrtl.fr.
  3. Christian Galantaris, Manuel de bibliophilie, préf. de Michel Déon, Paris, Éd. des Cendres, 1997. Une mention du nom du propriétaire en queue du dos d'un livre peut également être considérée comme un ex-libris manuscrit mais c'est plus souvent l'endroit réservé à la signature du relieur
  4. « « Cachet », in Dictionnaire du bibliophile »

© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search