George Berkeley

George Berkeley
Naissance
Décès
(à 67 ans)
Oxford
Sépulture
Formation
Trinity College
Kilkenny College (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
École/tradition
Principaux intérêts
Idées remarquables
critique de la gravitation, conception instrumentaliste du langage, esse est percipi aut percipere (« être c'est être perçu ou percevoir »)
Influencé par
A influencé
Adjectifs dérivés
berkeleyen(ne)
Père
William Berkeley (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Conjoints
Anne Forster (d) (à partir de )
Anne Forster (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Henry Berkeley (d)
Lucia Berkeley (d)
George Berkeley (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
signature de George Berkeley
Signature

George Berkeley, né le à Kilkenny et mort le à Oxford, est un philosophe et évêque anglican irlandais, souvent classé dans la famille des empiristes après John Locke et avant David Hume. Son principal apport à la philosophie fut la défense de l'immatérialisme, résumé par la formule esse est percipi aut percipere (« être c'est être perçu ou percevoir »[α]). Pour Berkeley, les choses qui n'ont pas la faculté de penser (les « idées ») sont perçues et c'est l'esprit (humain ou divin) qui les perçoit. La théorie de Berkeley montre que les individus peuvent seulement connaître les sensations et les idées des objets, non les abstractions comme la matière ou les entités générales. L'originalité et l'étrangeté de sa philosophie sont souvent soulignées. Jean-Louis Vieillard-Baron, qui revient sur l'influence de Berkeley sur le spiritualisme d'Henri Bergson, note que « La philosophie de Berkeley, plus même que celle de Spinoza, est une sorte d'astre errant dans l'histoire de la philosophie. C'est cette originalité absolue qui en fait l'actualité »[1].

Berkeley a composé de nombreuses œuvres, dont les plus connues sont les Principes de la connaissance humaine (1710) et les Trois dialogues entre Hylas et Philonous (1713) (Philonous, le « spiritualiste », représentant Berkeley dans son propre rôle et Hylas, nommé d'après l'ancien mot grec pour « matière », représentant l'objecteur). En 1734, il publia L’Analyste, une critique des fondations de la science, qui eut beaucoup d'influence sur le développement ultérieur des mathématiques.

La ville et l'université de Berkeley, en Californie, ont été nommées en son honneur, mais la prononciation de son nom a évolué pour convenir à l'anglais américain. Le Berkeley College dans l'université Yale porte aussi son nom.


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  1. Jean-Louis Vieillard-Baron, Le Secret de Bergson, Paris, Le Félin, p. 111.

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