Guy Debord

Guy Debord
Description de l'image Guy Debord, painted portrait.jpg.
Nom de naissance Guy, Louis, Marie, Vincent, Ernest Debord[1]
Alias
Guy-Ernest Debord[2]
Naissance
20e arrondissement de Paris
Décès (à 62 ans)
Bellevue-la-Montagne
Activité principale
Écrivain
Cinéaste
Militant révolutionnaire
Auteur
Mouvement Internationale situationniste
Internationale lettriste
Adjectifs dérivés « debordien »

Œuvres principales

Signature de Guy Debord
Guy-Ernest Debord

Guy Debord, né le à Paris et mort le à Bellevue-la-Montagne en Haute-Loire[3], est un écrivain, théoricien, cinéaste, poète[4] et révolutionnaire conseilliste français. Il se considérait avant tout comme un stratège[5]. C'est lui qui a conceptualisé[6] la notion sociopolitique de « spectacle », développée dans son œuvre la plus connue, La Société du spectacle (1967). Debord a été l'un des fondateurs de l'Internationale lettriste de 1952 à 1957, puis de l'Internationale situationniste de 1957 à 1972, dont il a dirigé la revue française.

  1. État civil complet tel que figurant sur son acte de naissance.
  2. Surnom utilisé durant toute sa période lettriste à partir de 1951 et tendant à s'estomper après la création de l'Internationale situationniste hormis quelques communications externes, pour disparaitre complètement début 1963 (dernière mention IS n° 8 p.1.
  3. Relevé des fichiers de l'Insee
  4. Exposition Guy Debord, un art de la guerre - Communiqué de presse-BnF
  5. Giorgio Agamben, Le cinéma de Guy Debord : « Une fois, comme j'étais tenté (et je le suis encore) de le considérer comme un philosophe, Debord m'a dit : "Je ne suis pas un philosophe, je suis un stratège" », egs.edu.
  6. Dans sa préface de 1979 à la quatrième édition italienne de La Société du spectacle, Guy Debord écrivait : « Sans doute, une théorie générale calculée pour cette fin (ébranler réellement une société établie) doit-elle d'abord éviter d'apparaître comme une théorie visiblement fausse ; et donc ne doit pas s'exposer au risque d'être contredite par la suite des faits. Mais il faut aussi qu'elle soit une théorie parfaitement inadmissible. Il faut donc qu'elle puisse déclarer mauvais, à la stupéfaction indignée de tous ceux qui le trouvent bon, le centre même du monde existant en en ayant découvert la nature exacte. La théorie du spectacle répond à ces deux exigences. » Éditions champ libre (1979) ; éditions Gallimard (1992) p. 99.

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