Hathor

Hathor
Divinité égyptienne
La déesse Hathor.
La déesse Hathor.
Caractéristiques
Autre(s) nom(s) Athyr
Nom en hiéroglyphes
O7D2
r
C9

ou
O10

ou[1]
O6X1
D2
Translittération Hannig Ḥw.t-Ḥr
Fonction principale déesse de la Beauté et de l'Amour
Fonction secondaire déesse de la Musique, de la Maternité et de la Joie
Représentation vache, ou femme portant le disque solaire entre ses cornes
Période d'origine Antiquité
Parèdre Horus
Équivalent(s) par syncrétisme Ishtar mésopotamienne
Aphrodite grecque
Vénus romaine
Culte
Région de culte Égypte antique
Temple(s) Dendérah
Lieu principal de célébration Edfou
Symboles
Attribut(s) Ménat (collier à contrepoids), disque solaire encadré de cornes, sistre
Animal vache
Couleur turquoise

Dans la mythologie égyptienne, Hathor (du grec ancien Άθώρ / Háthôr signifiant « Maison d'Horus ».)[2] est la déesse de l'Amour, de la Beauté, de la Musique, de la Maternité et de la Joie[3].

C'est à l'origine une déesse céleste confondue avec Nout. remplace Shou en tant que père de Geb et Nout. Ainsi, Nout assume en partie la fonction de Hathor comme maîtresse du sycomore, l'arbre qui assure aux défunts boisson et nourriture, et Hathor est représentée partiellement comme une déesse céleste. Son attribut est le ménat (collier à contrepoids). Considérée comme l'œil de Rê, c'est elle qui, dans la version de l'Ogdoade d'Hermopolis, châtie les humains.

Mais elle est plus connue en tant que déesse des Festivités et de l'Amour. Dans ce rôle, elle est vénérée à Dendérah et associée au dieu Horus, dans la ville d'Edfou. Elle est représentée sous les traits d'une vache, ou d'une femme portant le disque solaire entre ses cornes.

Hathor a pour parèdre Horus (son nom signifie « Demeure du dieu Horus », ce qui fait d'elle l'épouse du dieu-faucon), et pour fils Harsomtous (surnommé Horus le jeune) et Ihi.

Elle est une des déesses les plus populaires et importantes durant tout le long de l'histoire de l'Égypte antique, et est vénérée aussi bien par la famille royale (elle est la nourrice du pharaon) que par les gens du commun, dans les tombes desquels elle est décrite comme « maîtresse de l'Ouest », accueillant le mort dans sa nouvelle vie[4]. Elle aide aussi les femmes à donner naissance[4], et est la déesse patronne des mineurs[5].

(Elle est également vénérée hors d'Égypte : elle porte les titres de « dame de Nubie », « reine de Libye », « épouse de Syrie » et « grande de Palestine »)[réf. nécessaire]. Elle est intégrée très tôt au panthéon phénicien en grande « dame de Byblos », mais aussi reine du pays de Pount.

  1. Coffin Text VI, 140d, M22C.
  2. Claas Jouco Bleeker, Hathor and Thoth: two key figures of the ancient Egyptian religion, p. 22-102, Éditions Brill, 1973 (ISBN 978-90-04-03734-2).
  3. Peter Der Manuelian, translated by James P. Allen, The ancient Egyptian pyramid texts, p. 432, Éditions Brill, 2005 (ISBN 90-04-13777-7) (also commonly translated as "House of Horus").
  4. a et b Lorna Oakes, The Illustrated Encyclopedia of Ancient Egypt, Southwater, p. 157-159 (ISBN 1-84476-279-3).
  5. « Spotlights on the Exploitation and Use of Minerals and Rocks through the Egyptian Civilization », Egypt State Information Service, (consulté le ).

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