Hi-fi

Hi-fi (écrit aussi Hi-Fi, Hifi, ou encore hifi), est l'abréviation du terme anglophone « high fidelity », traduit en français par « haute-fidélité » et utilisé dans l'électronique grand public et l'électroacoustique.

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Lorsque le terme est apparu dans les années 1930, appliqué au son du cinéma parlant et de la radiodiffusion, il désignait une meilleure qualité de la reproduction sonore, en particulier la reproduction d'une gamme plus étendue de fréquences. La notion de fidélité s'entend par rapport au son des instruments acoustiques, de la voix humaine, ou même des bruits, le but étant d'obtenir une reproduction sonore aussi proche que possible de l'original.

Radio Haute-Fidélité de la RTF[1], qui deviendra France Musique, diffusée en FM (20 octobre au 8 décembre 1963).

Mais il s'agit d'un slogan commercial et non d'une norme. Et à partir des années 1950, il a fini par désigner, de façon générique toutes sortes d'équipements audio, destinés à la reproduction du son dans un contexte domestique, dont l'archétype est la « chaîne Hi-fi » composée d'appareils indépendants, associés entre eux. Ces appareils, et leurs noms, provenant souvent de l'anglais, ont évolué au fil du temps : récepteur radio (« tuner »), platine tourne-disques (« électrophone », « pick-up »), lecteur-enregistreur (« magnétophone ») à bandes magnétiques ou à cassettes (« K7 audio »), lecteur de disques compacts (« compact-discs », « CD »), amplificateur, enceintes, etc., et plus récemment, lecteur réseau (« streamer »), convertisseur numérique-analogique (« digital audio converter », « DAC »), etc.

La reproduction fidèle du son original suppose un certain niveau de qualité qui implique notamment une faible distorsion, un bon rapport signal sur bruit, une linéarité de la réponse et une large étendue de la plage de fréquences, à tous les stades, depuis son enregistrement jusqu'à sa reproduction. Mais contrairement à une opinion répandue, la notion d'appareil « Hi-fi » ne correspond à aucune définition précise, ni à aucune norme. Aucune vérification des performances n'est réalisée par un organisme de contrôle. Les constructeurs affichent un certain nombre de données concernant leurs produits, mais celles-ci ne sont pas normalisées et les méthodes de mesure peuvent varier. Néanmoins, certains revendeurs et des revues spécialisées réalisent, ou ont réalisé au fil du temps, des comparatifs standardisés.

On peut d'ailleurs remarquer que le terme « haute-fidélité » est absent des ouvrages scientifiques et techniques portant sur le domaine dont elle relève[2]. En effet, la haute-fidélité peut aussi se définir comme une activité commerciale lucrative et un loisir coûteux, avec de nombreuses dérives[3], auxquels les scientifiques et les professionnels du son ne souhaitent surtout pas être associés. Il existe par contre des standards dans le monde professionnel, définis notamment par la Audio Engineering Society (AES).

  1. Radio Haute-Fidélité de la RTF, sur radiofrance.com.
  2. Mario Rossi, Électro-acoustique, Dunod, (ISBN 2-04-016532-0).
  3. Hifi Book 1981 : Tout ce qu'il faut savoir de la hifi, La Courneuve/Bondoufle, Pietri, , 187 p. (ISBN 2-903538-01-8), p. 15.

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