Imad Moughniyah

Imad Moughniyah
Biographie
Naissance
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Tayr Debba (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 45 ans)
Kafr Sousa (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Sépulture
Nom dans la langue maternelle
عماد مغنيةVoir et modifier les données sur Wikidata
Pseudonyme
Hajj RadwanVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Formation
Activité
CommandantVoir et modifier les données sur Wikidata
Famille
Père
Faez Mughniyah (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Mère
Aminah Salameh (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfant
Jihad Mughniyah (en)Voir et modifier les données sur Wikidata
Parentèle
Mustafa Badr Al Din (cousin et beau-frère)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Religion
Parti politique
Fatah (jusqu'en 1984)
Hezbollah (1984-2008)
Idéologie
Conflit

Imad Fayez Mougniyah ou Mughniyeh (arabe : عماد فايز مغنية), né le à Tayr Debba (Liban) et mort le à Kafr Souseh, dans le gouvernorat de Damas (Syrie) est un des fondateurs et des plus hauts dirigeants du Hezbollah.

Connu sous le nom Hajj Radwane (arabe : الحاج رضوان), il est accusé de nombreuses attaques dont l'attentat-suicide contre l'ambassade des États-Unis à Beyrouth[1], l'attentat contre un centre communautaire juif à Buenos Aires[2], le détournement d'un Boeing TWA 847, l'attentat à la bombe contre l'ambassade d’Israël en Argentine[3], l'attaque contre l'ambassade de France au Koweït[4], et l’exécution du sociologue français Michel Seurat.

Lors de juillet 2006, pendant la guerre des 33 jours, c'est lui qui commande les forces du Hezbollah contre Tsahal avec l'aide de Hassan Nasrallah et Qassem Soleimani[5].

Ennemi juré d’Israël, adversaire des occidentaux, inculpé pour terrorisme en Argentine, placé sur la liste des hommes les plus dangereux du monde par le FBI, il est recherché par plusieurs services de renseignement et par Interpol[6].

Il est tué le 12 février 2008 à Damas, en Syrie, par l'explosion d'une bombe dans son SUV[7]. Il s'agirait d'une opération du Mossad appuyée par la CIA[8],[9],[4].

L'Iran lui rend hommage et fait déposer des fleurs sur sa tombe[10]. Le général Qassem Soleimani promet qu'il sera vengé comme martyr de l'Islam[11]

  1. « Obsèques sous haute tension d'un chef du Hezbollah », sur Obsèques sous haute tension d'un chef du Hezbollah, (consulté le )
  2. Matthew Levitt, « Imad Mughniyeh and Hezbollah's Shadow War: A Washington Institute Backgrounder », sur Washington Institute, (consulté le )
  3. (en) « Argentina Seeking Hezbollah Official in ‘92 Embassy Bombing », (consulté le )
  4. a et b Jean-Pierre Perrin, « Les Moughnieh, le Hezbollah de père en fils », sur Libération, (consulté le )
  5. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :7
  6. Mouna Naïm, « Imad Moughniyeh, un homme de l'ombre accusé de multiples attentats », sur Le Monde,
  7. « Un chef recherché du Hezbollah tué par une bombe à Damas », sur Le Monde, (version du sur Internet Archive)
  8. Matthew Levitt, « Why the CIA Killed Imad Mughniyeh », sur Politico, (consulté le )
  9. Ronen Bergman, « Bracing for Hezbollah Revenge », sur Der Spiegel, (consulté le )
  10. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées :11
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