Intervention de l'Iran dans la guerre civile syrienne

Position respective de la Syrie (orange) et de l'Iran (vert).

L'intervention de l'Iran dans la guerre civile syrienne commence dès son début en 2011. L'engagement diplomatique, militaire et financier de l'Iran et de la Russie aux côtés du régime syrien fait que l'on parle parfois d'un axe Syrie-Iran-Russie. Depuis 2011, l'Iran aurait réorganisé les forces des combattants pro-régime, poussé le Hezbollah à combattre à leurs côtés (voire à s'y substituer par endroits) et dépensé « des milliards » en aides financières (entre 6 et 35 milliards de dollars par an, d'après l’envoyé de l'ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura[1]). Il est devenu « un interlocuteur incontournable » pour les négociations internationales sur cette guerre civile[2] et un allié privilégié pour la Russie dans sa volonté de soutenir le régime syrien[3].

En , on estime qu'il y a environ 5 000 pasdarans en Syrie, officiellement des conseillers, en plus des milliers de combattants du Hezbollah libanais, indéfectible allié chiite de l'Iran (le total est estimé entre quinze et vingt mille hommes[2]) dont[Qui ?] environ un millier y sont morts[4]. Les pasdarans y dirigeraient les membres du Hezbollah, venus du Liban, d’Irak, d’Afghanistan (recrutés et formés en Iran même[5]), qui ont « graduellement remplacé les forces régulières sur de nombreux terrains »[6], fournissant également du matériel militaire léger et lourd[7].

Malgré cela, jusqu'à l'intervention militaire de la Russie, commencée le , « l’Iran ne paraissait plus capable d’empêcher le recul du régime syrien sur presque tous les fronts militaires »[6], mais la présence au sol des combattants pro-Iran est indispensable pour l'efficacité de l'intervention russe[2].

  1. Hélène Sallon, « Après l’accord avec l’Iran, les espoirs d’Assad », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  2. a b et c Hélène Sallon, « Téhéran est devenu un interlocuteur incontournable du dossier syrien », Le Monde,
  3. Isabelle Mandraud et Ghazal Golshiri, « Vladimir Poutine conforte l’axe Moscou-Téhéran sur le dossier syrien », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  4. Benjamin Barthe et Christophe Ayad, « La politique de puissance de l’Iran confortée en Syrie », Le Monde,
  5. « En Syrie, des Afghans chiites combattent pour le compte de l’Iran », Le Monde,‎ (lire en ligne)
  6. a et b Le Monde avec AFP et Reuters, « L’Iran va participer à la conférence internationale sur la Syrie », Le Monde,‎ (lire en ligne)
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