Jacques le Juste | |
![]() Jacques le Juste appelé « frère du Seigneur » par l'apôtre Paul et « frère de Jésus » par Flavius Josèphe. | |
premier évêque de Jérusalem | |
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Naissance | inconnue peut-être à Nazareth |
Décès | 61 ou 62 Jérusalem |
Vénéré par | Église catholique, Église orthodoxe, Églises évangéliques luthériennes |
Fête | 3 mai (catholiques, assimilé à l'apôtre Jacques d'Alphée, dit Jacques le Mineur), 23 octobre (catholiques, localement ; orthodoxes et luthériens) |
Attributs | crosse en forme de massue (allusion à son martyre, ayant été assommé à coups de bâton après avoir été précipité d'une terrasse du Temple) |
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Jacques (hébreu יעקב / Ya'aqov), surnommé le Juste, Oblias et frère du Seigneur par Hégésippe, Épiphane de Salamine, Eusèbe de Césarée et Paul de Tarse, mort en 61/62, est un Juif de Galilée, l'un des quatre « frères » de Jésus de Nazareth (la signification exacte à donner au mot « frère » restant l'objet de débat parmi les exégètes) cités dans les évangiles.
Actif surtout après la fin du ministère de Jésus, il est le chef de l'Église de Jérusalem et le porte-parole du judéo-christianisme. L'épithète « juste » accolée à son nom fait référence à sa stricte observance de la Torah et à sa foi en Dieu. Jacques le Juste a sans doute joué un rôle de direction important, rendant des arbitrages, comme lors du concile de Jérusalem. Le fait que sa mise à mort ait provoqué le renvoi du grand-prêtre Hanan ben Hanan, qui venait à peine d'être nommé, semble indiquer que Jacques était un personnage en vue à Jérusalem, alors qu'il a sombré dans l'oubli avec le temps.
Pour l'Église catholique, il est l'un des Douze Apôtres, mais cela signifie qu'il est la même personne que Jacques d'Alphée, dit « Jacques le mineur », ce que contestent la plupart des historiens[1]. Est également contestée la tradition chrétienne qui lui attribue l'Épître de Jacques.
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