Jair Bolsonaro

Jair Bolsonaro
Illustration.
Portrait de Jair Bolsonaro en 2019.
Fonctions
Président de la république fédérative du Brésil[a]

(4 ans)
Élection 28 octobre 2018
Vice-président Hamilton Mourão
Gouvernement Bolsonaro
Coalition PSL-PRTB-DEM-MDB-PRB-
PSC-PTB-PR-PATRI-
PSD-NOVO-PODE
Prédécesseur Michel Temer
Successeur Luiz Inácio Lula da Silva
Président pro tempore du Mercosur

(5 mois et 10 jours)
Prédécesseur Alberto Fernández
Successeur Mario Abdo

(4 mois et 18 jours)
Prédécesseur Mauricio Macri
Successeur Mario Abdo
Député fédéral

(27 ans et 11 mois)
Élection
Réélection




5 octobre 2014
Circonscription Rio de Janeiro
Conseiller municipal de Rio de Janeiro

(2 ans)
Biographie
Nom de naissance Jair Messias Bolsonaro
Surnom « Cavalão» (« Le Grand Cheval »)[1],[2]
« Le Trump des tropiques »[3]
« O Mito » (« Le Mythe »)[4]
« Bolsomito »[5]
Date de naissance
Lieu de naissance Glicério (État de São Paulo, Brésil)
Nationalité Brésilienne
Parti politique PDC (1988-1993)
PPR (1993-1995)
PPB (1995-2003)
PTB (2003-2005)
PP (2005-2016)
PSC (2016-2018)
PSL (2018-2019)
APB (2019-2021)
PL (depuis 2021)
Conjoint Rogéria Nantes Nunes Braga (1978-1997)
Ana Cristina Siquiera Valle (1997-2007)
Michelle Reinaldo (depuis 2013)
Enfants Flávio Bolsonaro
Carlos Bolsonaro
Eduardo Bolsonaro
Renan Bolsonaro
Laura Bolsonaro
Diplômé de Académie militaire d'Agulhas Negras
Profession Militaire (capitaine )
Religion Catholicisme

Signature de Jair Bolsonaro

Jair Bolsonaro
Présidents de la république fédérative du Brésil

Jair Messias Bolsonaro (/ʒaˈiʁ bowsoˈnaɾu/)[b], né le à Glicério (État de São Paulo), est un militaire et homme d'État brésilien. Député fédéral de Rio de Janeiro pendant 28 ans pour des partis de droite conservatrice, il est président du Brésil du au .

Militaire de profession, il s’élève rapidement au grade de capitaine d'artillerie de l'armée de terre. À la fin des années 1980, en raison de conflits avec sa hiérarchie, il devient militaire de réserve.

Entré en politique, il est élu conseiller municipal de Rio de Janeiro en 1988 et député fédéral pour Rio en 1990, sous l’étiquette du Parti démocrate chrétien (PDC). Il siège constamment sur les bancs de la Chambre des députés jusqu'en 2019, avec le soutien successif de plusieurs partis de droite (PPR, PPB, PTB, PP, PSC).

Ses propos sexistes, homophobes et racistes, ainsi que sa nostalgie pour la dictature militaire de 1964-1985, lui valent d'être classé à l'extrême droite de l'échiquier politique. Jusqu'à sa candidature présidentielle de 2018, il est perçu comme une figure politique isolée, sa notoriété tenant alors essentiellement à ses propos polémiques.

Candidat du Parti social-libéral (PSL) à l'élection présidentielle de 2018, il devient favori après l'emprisonnement de l'ancien président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva, alors en tête des sondages. Victime pendant la campagne d'une tentative d’assassinat de la part d'un déséquilibré, il échappe de peu à la mort, ce qui renforce sa popularité. Il est élu au second tour avec 55,1 % des voix face à Fernando Haddad, candidat du Parti des travailleurs (PT). Il succède à Michel Temer, avec Hamilton Mourão comme vice-président.

Commencé par des décisions controversées au sujet du climat et de la réforme des universités, son mandat est marqué par la pandémie de Covid-19, durant laquelle il prend des décisions critiquées et tient des propos jugés complotistes, et par le remplacement du programme social Bolsa Família par celui d'Auxílio Brasil (pt). Accusé par des associations d’être responsable d’un génocide des peuples autochtones et d’avoir accéléré la destruction de la forêt amazonienne, il est visé par des plaintes à la Cour pénale internationale. À plusieurs reprises, il est hospitalisé en raison des suites de sa tentative d'assassinat de 2018.

Alors qu’il est candidat pour un second mandat en 2022 avec cette fois l’investiture du Parti libéral (PL), il est battu lors de l’élection présidentielle la plus serrée de l’histoire du Brésil, recueillant 49,1 % des voix exprimées face à l’ancien président Luiz Inácio Lula da Silva (PT). Cependant, aux élections parlementaires, son parti obtient le plus d’élus au Congrès national. Deux jours avant la fin de sa présidence, il quitte le Brésil pour les États-Unis et n’assiste pas à l’investiture de son successeur ; par la suite, il est conspué lors de l'invasion de la place des Trois Pouvoirs. En juin de la même année, il est condamné à huit ans d'inéligibilité (pt) par le Tribunal supérieur électoral (pt) (TSE).


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  1. « Brésil : Bolsonaro et l'extrême droite aux portes du pouvoir »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), sur L'Alsace,
  2. « Article de presse »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  3. Keltoum Lehbab, Flavie Flament, « Brésil : pourquoi dit-on que Bolsonaro est "le Trump des tropiques" ? », sur rtl.fr, (consulté le ).
  4. Alcyone Wemaëre, « Bolsonaro, le "Trump tropical" qui veut mettre le Brésil au pas », sur France 24, (consulté le )
  5. Olivier Poujade et Éric Chaverou, « Jair Bolsonaro, le Trump tropical s’abat sur la démocratie brésilienne », sur France Culture,

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