Jean-Auguste-Dominique Ingres

Jean-Auguste-Dominique Ingres
Autoportrait à vingt-quatre ans (1804), huile sur toile, 77 × 64 cm.
Chantilly, musée Condé[1].
Naissance
Décès
Sépulture
Nationalité
Activités
Autres activités
Formation
Maître
Élève
Lieux de travail
Mouvement
Mécène
Influencé par
A influencé
Père
Conjoints
Madeleine Chapelle (en) (de à )
Delphine Ramel (d) (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Distinction
Œuvres principales
signature de Jean-Auguste-Dominique Ingres
Signature
Vue de la sépulture.

Jean-Auguste-Dominique Ingres /ʒɑ̃ ogyst dɔminik ɛ̃gʁ/, né le à Montauban et mort le à Paris, est un peintre français également excellent musicien — il fut second violon auprès de l'Orchestre de Toulouse — ce qui l'amena à se lier d'amitié avec les plus grands violonistes de son temps, Niccolo Paganini et Pierre Baillot[2].

Après un premier apprentissage à Montauban, sa ville natale, il devient à Paris élève de Jacques-Louis David. Lauréat en 1801 du Grand prix de Rome en peinture, il se rend en Italie en 1806 et y reste jusqu'en 1824. À son retour à Paris, il connaît une reconnaissance officielle, apparaissant comme le champion de la doctrine du beau et de la primauté du dessin sur la couleur, en opposition successive aux courants romantiques et réalistes. Nommé directeur de l'Académie de France à Rome, il y retourne de 1835 à 1842.

Ingres a d'abord et à plusieurs étapes de sa carrière vécu de ses portraits, peints ou dessinés. Réputé peu sociable, il fut souvent mal traité par la critique. Les tenants d'un style plus libre et d'une exécution plus rapide condamnaient sa manière tout comme les académiques, qui lui reprochaient notamment les déformations expressives qu'il faisait subir aux corps dans ses nus.


© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search