Journalisme jaune

Caricature parue le dans Puck.
The Yellow Press, caricature par Louis M. Glackens dépeignant William Randolph Hearst sous les traits d'un bouffon distribuant des histoires sensationnelles (12 octobre 1910).

Le journalisme jaune, ou la presse jaune (de l'anglais américain yellow journalism), est un type de journalisme ou de presse qui présente des nouvelles de faible qualité et qui mise sur des techniques tape-à-l’œil afin de se vendre davantage[1]. L‘expression tirerait son origine de la bande dessinée The Yellow Kid, publiée aux États-Unis par les deux principaux journaux « jaunes » de la fin du XIXe siècle, le New York World de J. Pulitzer et le New York Herald de William Randolph Hearst, même si l‘hypothèse d‘un nom venant de la couleur du papier utilisé par les journaux pratiquant ce type de journalisme a aussi été avancée[2],[3].

Les techniques couramment utilisées par la presse « jaune » consistent à exagérer les informations, faire de la médisance ou axer sa ligne éditoriale sur le sensationnalisme[1].

Par extension, l'expression journalisme jaune est utilisée de nos jours aux États-Unis pour dénoncer tout journalisme qui traite l'actualité de manière non professionnelle ou non éthique[4].

  1. a et b (en) « Sensationalism ». (en) TheFreeDictionary. Consulté en juin 2011.
  2. Stéphane Baillargeon, « Médias - La star, le juge et le magnat », sur Le Devoir, .
  3. Étienne F. Augé, Petit traité de propagande : A l'usage de ceux qui la subissent, Bruxelles/Paris, De Boeck Superieur, , 253 p. (ISBN 978-2-8073-0035-4, lire en ligne).
  4. Shirley Biagi, Media Impact: An Introduction to Mass Media, (2011), p. 56.

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