Julia Domna

Julia Domna
Buste de Julia Domna (c. 193-205) au musée romain-germanique de Cologne.
Fonction
Impératrice romaine
-
Biographie
Naissance
Entre et Voir et modifier les données sur Wikidata
Émèse
Décès
Sépulture
Époque
Activité
Famille
Père
Mère
InconnueVoir et modifier les données sur Wikidata
Fratrie
Conjoint
Septime Sévère (à partir de )Voir et modifier les données sur Wikidata
Enfants
Gens

Julia Domna (de son nom latin parfois francisé en Julie Domne), née vers 160 et morte en 217, était une impératrice romaine d’origine arabe[1],[2],[3]. Née en Syrie[4],[5], elle appartient à la famille royale d'Émèse[1] et est la fille de Julius Bassianus, grand prêtre du soleil ou « grand prêtre d'Élagabal » à Émèse (Homs, en Syrie). Elle devint en 187 la deuxième épouse de Septime Sévère, qui était alors gouverneur de la Gaule lyonnaise mais qui règnerait de 193 à 211 sur l'Empire romain. Elle était la mère des empereurs Caracalla (211-217) et Geta (co-dirigeant en 211). Elle occupa un rôle politique important et reçut le titre d'« Auguste » (en latin : Augusta) en 193 et de « Mère des camps » (en latin : Mater castrorum) en 195.

À la mort de Septime Sévère en 211, elle occupa le pouvoir d'abord avec ses deux fils, Caracalla et Geta. À la mort de ce dernier, assassiné par son frère, elle gouverna l'empire avec Caracalla. Elle était très honorée et considérée comme une déesse.

Après l'assassinat de Caracalla le , elle cessa de s'alimenter et mourut rapidement.

En dehors de son rôle politique et de ses capacités d'apprentissage, Julia était connue comme mécène de la science (elle a soutenu Galien[6]), des arts, de la musique et de la philosophie, utilisant son titre et son influence pour répandre la philosophie précédemment persécutée et l'aider à s'améliorer et s'épanouir à Rome.

  1. a et b Irfan Shahid, Rome And The Arabs : A Prolegomenon to the Study of Byzantium and the Arabs, (1984), p. 33-40, 146
  2. Maxime Internet Archive, The Arabs, Chicago : University of Chicago Press, (ISBN 978-0-226-72355-6 et 978-0-226-72356-3, lire en ligne), p. 55
  3. Iorwerth Eiddon Stephen Edwards, John Boardman, Alan Bowman, Peter Garnsey, Averil Cameron, The Cambridge Ancient History: Volume 12, The Crisis of Empire, AD 193-337, Cambridge University Press, , p. 502
  4. (en) Inge Mennen, « Julia Domna - (B.) Levick Julia Domna: Syrian Empress. Pp. xxxii + 244, ills, maps. London and New York: Routledge, 2007. Paper, £18.99, US110). (ISBN 978-0-415-33144-9) (978-0-415-33143-2 hbk). », The Classical Review, vol. 58, no 2,‎ , p. 556–557 (ISSN 1464-3561 et 0009-840X, DOI 10.1017/S0009840X08001145, lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « Julia Domna », sur Oxford Reference (DOI 10.1093/oi/authority.20110803100026681, consulté le )
  6. Religion et pouvoir. Monde romain 218 av. J.-C - 235 ap. J.-C., Atlande, (ISBN 978-2-35030-602-5), p. 327

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