Kharidjisme

Kharidjisme (Islam kharidjite)
Ghardaïa, en Algérie, un des rares lieux majoritairement kharidjite en dehors d'Oman
Présentation
Nom original
arabe : خارجي (khāriji)
Nom français
Kharidjisme (islam kharidji)
Nature
Courant minoritaire de l'islam
Principales branches religieuses
Nom des pratiquants
musulman kharidji (ou simplement kharidji)
Croyances
Type de croyance
Croyance surnaturelle
Principales divinités
Principaux prophètes
Personnages importants
Mahomet
Lieux importants
Principaux ouvrages
Le Coran, divers recueils de hadiths
Pratique religieuse
Date d'apparition
Lieu d'apparition
Aire de pratique actuelle
Principalement en Oman
Principaux rites
divers rites suivant branches et mouvements religieux
Clergé
Pas de clergé

Le kharidjisme ou kharijisme est une branche de l'Islam apparue lors de l'arbitrage entre Ali et Mu'awiya à l'issue de la bataille de Siffin qui les avait opposés en 657. Il s'agit de la troisième branche, à côté du sunnisme, majoritaire, et du chiisme. Ses adeptes sont les khāridjites (en arabe : khawāridj, خوارج, sortants, dissidents)[1] réduits aujourd'hui aux seuls ibadites.

Selon al-Shahrastani, un khariji est toute personne qui se révolte contre le dirigeant autour duquel sont réunis les musulmans. Les khawarij sont ainsi considérés comme des dissidents. Le kharijisme est l'une des toutes premières factions apparues en Islam.

Les kharijites se divisèrent, par la suite, en une multitude de groupes (près d'une vingtaine). Sept d'entre eux ont été principalement recensés : les mouhakkimites, les azraqites, les najadites (en), les thaalabites, les ajradites, les ibadites et les sufrites. Tous partagent des fondements communs comme l'excommunication (takfir) des musulmans commettant des grands péchés, l'obligation de se révolter contre le dirigeant injuste ou débauché, ou encore l'excommunication de certains compagnons de Mahomet[2][réf. à confirmer].

Les Kharidjites furent ainsi nommés par Ali pour désigner tout mouvement musulman contestataire, qu'importent leurs revendications et leurs méthodes, pourtant radicalement opposées. Les ibadites, pacifistes, firent sécession durant son règne en lui reprochant son comportement belliqueux, refusèrent de partir en guerre et restèrent à Bassora. Ils ne cautionnèrent donc pas l'escalade de violence faisant suite à leur départ.

  1. Le khâridjisme, l’autre branche de l’islam sur Les clés du Moyen-Orient.
  2. (ar) Association Mondiale pour la Jeunesse Islamique, Encyclopédie simplifiée des Religions, des Courants de pensée et des Factions contemporaines, Arabie Saoudite, Maison d'éditions de l'AMJI, , 1224 p.

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