Kurdistan

Kurdistan

Kurdistan (ku)
کوردستان (ar)

Drapeau de Kurdistan
Drapeau du Kurdistan
Image illustrative de l’article Kurdistan
Zones habitées par les Kurdes (2021).
Administration
Statut politique Partiellement autonome :

Kurdistan irakien (de facto et de jure) en Irak,
Kurdistan iranien (de jure) en Iran,
Rojava (de facto) en Syrie.

Aucun territoire et aucune autonomie : Turquie

Capitale Diyarbakır (Turquie)
Erbil (Irak)
Kermanchah (Iran)
Hassaké (Syrie)
Démographie
Population 60 000 000 hab. (est.)
Densité 94 hab./km2
Langue(s) kurde (majoritaire), turc, arabe, géorgien, azéri, turkmène, araméen, arménien, persan
Géographie
Coordonnées 37° 33′ 31″ nord, 43° 32′ 59″ est
Superficie 640 456 km2
Divers
Fuseau horaire UTC +2 (Turquie), +3 (Syrie et Irak), +3.30 (Iran)
Domaine internet .krd
Hymne Ey Reqîb
Sources
Site de l'institut kurde
populationdata.net

Le Kurdistan (litt. « pays des Kurdes »[1] ; en kurde : Kurdewarî ou simplement Kurdistan (ce dernier étant plus usité)), anciennement transcrit Gordyène ou Kardouchi, est une région géographique et culturelle transfrontalière d'Asie occidentale, majoritairement peuplée par les Kurdes. Cette région s'étend dans le sud-est de la Turquie, dans le nord-est de l'Irak, dans le nord-ouest de l'Iran et sur deux petites régions dans le nord-est et dans le nord-ouest de la Syrie[1]. Sur ces quatre pays, seuls deux reconnaissent officiellement une région sous la dénomination de Kurdistan : l'Iran avec sa province du Kurdistan et l'Irak avec sa région autonome du Kurdistan[1].

Le Kurdistan est divisé entre la Turquie, l'Iran, l'Irak et la Syrie. Au XXe siècle, les Kurdes ont été persécutés par les États dans lesquels se trouvent les principales populations. La partition de l'Empire ottoman après la Première Guerre mondiale a provoqué la division du Kurdistan ottoman entre l'Irak, la Syrie et la Turquie. La création de ces États-nations impliquait l'assimilation culturelle forcée et l'assimilation linguistique des Kurdes dans les cultures et les langues des Arabes, des Turcs ou des Persans[2]. Outre ces trois groupes, les Kurdes sont le peuple le plus nombreux du Moyen-Orient.

Dans certaines villes kurdes, les établissements urbains peuvent remonter à la préhistoire, notamment à Piranshahr[3],[4] (8 000 ans d’habitat urbain) et à Erbil[5] (6 000 ans d’habitation urbaine)[4].

  1. a b et c (en) « Encyclopædia Britannica - Article « Kurdistan » », (consulté le ).
  2. (en) Amir Hassanpour, « Kurds », dans Dinah L. Shelton, Encyclopedia of Genocide and Crimes Against Humanity, vol. II, Detroit, MI, Macmillan Reference USA, , p. 632–637 :

    « The majority live in Kurdistan, a borderless homeland whose territory is divided among the neighboring countries of Turkey, Iran, Iraq, and Syria.The dismantling of the Ottoman empire in World War I led to the division of its Kurdish region and the incorporation of that territory into the newly created states of Iraq (under British occupation and mandate, 1918–1932), Syria (under French occupation and mandate, 1918–1946), and Turkey (Republic of Turkey since 1923). The formation of these modern nation-states entailed the forced assimilation of the Kurds into the official or dominant national languages and cultures: Turkish (Turkey), Persian (Iran), and Arabic (Syria, and, in a more limited scope, Iraq). »

    .
  3. (fa) Persia Digest, « Piranshahr's 8000-year old artifacts unearthed », sur Persia Digest, Persia Digest, (consulté le ).
  4. a et b (en) « 8000 years old artifacts unearthed in Iran », sur newspakistan.tv.
  5. (en) « Iraq Erbil citadel », New York Times,‎ (lire en ligne).

© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search