Maladie de Kaposi

Maladie de Kaposi
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Lésions cutanées d'un sarcome de Kaposi.
Causes Herpèsvirus humain type 8 ou cancérogenèseVoir et modifier les données sur Wikidata
Transmission Transmission par gouttelettes respiratoires (d), transmission par contact (d) et transmission de l'agent pathogène par contact hématologique (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Symptômes Tumeur, adénopathie, métastase, fièvre, empoisonnement (d) et cachexieVoir et modifier les données sur Wikidata

Traitement
Médicament Vinblastine, actinomycine D, paclitaxel, étoposide, alitrétinoïne et daunorubicin citrate (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Spécialité OncologieVoir et modifier les données sur Wikidata
Classification et ressources externes
CIM-10 C46
CIM-9 176
ICD-O M9140/3
OMIM 148000
DiseasesDB 7105
MedlinePlus 000661
eMedicine 1083998
derm/203 oph/481
MeSH D012514
Patient UK Kaposis-sarcoma

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La maladie de Kaposi est une tumeur liée à l’infection par l’herpèsvirus humain type 8. Cette maladie tient son nom du dermatologue hongrois Moritz Kaposi, enseignant à l'Université de Vienne, qui l'a décrite pour la première fois en 1872[1]. La forme classique, qui provoque des tumeurs cutanées des extrémités chez les personnes âgées, fut décrite à la fin du XIXe siècle dans le pourtour méditerranéen. Son virus HHV8, qui existe sous forme endémique en Afrique, se développe particulièrement chez les individus immunodéprimés. L’épidémie de sida a donc provoqué une explosion du nombre de cas de sarcomes de Kaposi.

En Europe et aux États-Unis, la maladie concerne surtout les adultes atteints par le VIH, contrairement à l’Afrique où la transmission semble se faire de façon préférentielle de la mère à l’enfant et d’un enfant à l’autre. Il existe par ailleurs de nombreux porteurs asymptomatiques.

Des études[2],[3] montrent que les poppers (nitrite d’amyle) pourraient être à l’origine de sarcomes de Kaposi. Cette idée a servi à appuyer les thèses de scientifiques[4] contestant l’origine virale exclusive du sida ; cependant ce lien est très ténu[2] et est insuffisant pour démonter un véritable lien causal.

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées MK
  2. a et b (en) Ho-Leung Fung et Doanh C Tran, « Effects of inhalant nitrites on VEGF expression: a feasible link to Kaposi’s sarcoma? », Journal_of_Neuroimmune_Pharmacology (en), vol. 1, no 3,‎ , p. 317-322 (PMID 18040808, DOI 10.1007/s11481-006-9024-4, lire en ligne)
  3. (en) Corey Casper, Anna Wald, John Pauk, Stephen R. Tabet, Lawrence Corey et Connie L. Celum, « Correlates of Prevalent and Incident Kaposi's Sarcoma—Associated Herpesvirus Infection in Men Who Have Sex with Men », The Journal of Infectious Diseases (en), vol. 185, no 7,‎ , p. 990–993 (DOI 10.1086/339605, lire en ligne) « The relationship of amyl nitrite use to KSHV seroincidence was further investigated by adding the significant univariate variables to the model, one at a time. The OR did not change after adding either HSV-2 infection or bacterial STIs to the model, but it declined from 7.0 (95% CI, 2.0-24.9) to 5.5 (95% CI, 1.4-20.8) after adding a reported history of bathhouse use. Thus, these variables did not mitigate the association between amyl nitrite use and KSHV seroconversion. »
  4. (en) Bryan J. Ellison, Allen B. Downey et Peter H. Duesberg, « HIV as a surrogate marker for drug use: a re-analysis of the San Francisco Men's Health Study », Genetica, vol. 95,‎ , p. 165–171 (PMID 7744259, DOI 10.1007/BF01435008)

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