Manifestations de 2019-2020 en Iran

Manifestations de 2019 et 2020 en Iran
Description de l'image 2019 Iranian fuel protests Fars News (1).jpg.
Informations
Date - janvier 2020
Localisation Drapeau de l'Iran Iran
Caractéristiques
Types de manifestations manifestations, sit-ins, émeutes, incendies volontaires, résistance civile, cyberactivisme
Bilan humain
Morts 208 au moins (selon l'ONU)[1]
230 (selon le gouvernement iranien)[2]
304 au moins (selon Amnesty international)[3]
1 500 (selon Reuters)[4]
Blessés plusieurs milliers en novembre (Amnesty international)
des dizaines en janvier (Amnesty international)
Arrestations plus de 7 000 (Amnesty international et ONU)
environ 500 (autorités iraniennes)

Durant la deuxième quinzaine du mois de , des manifestations ont lieu en Iran. Les manifestants protestent contre l'augmentation du prix du carburant annoncée par les autorités en prenant pour cible la République islamique et ses plus hauts dignitaires. Ce mouvement intervient dans un contexte de crise économique, le pays subissant une importante récession, alors que de vastes manifestations ont également lieu dans des pays voisins, en l'occurrence en Irak et au Liban. Après une répression violente et un arrêt du mouvement, les mensonges des autorités iraniennes au sujet du crash du vol 752 Ukraine International Airlines déclenchent une nouvelle vague de manifestations anti-régime en janvier 2020, plus restreintes et mobilisant essentiellement le milieu étudiant, dans le contexte d'une crise américano-iranienne.

La première vague de manifestations est associée à des émeutes : des membres des forces de l’ordre sont tués et de nombreux bâtiments sont incendiés. La répression est d'une ampleur inédite sous la République islamique : environ 1 500 personnes sont tuées selon une enquête de l'agence Reuters, au moins 304 selon Amnesty International et au moins 208 selon l'ONU ; le nombre des arrestations est d'au moins 7 000 selon Amnesty International et l'ONU. Les autorités iraniennes procèdent à une coupure de l'accès à internet d'une ampleur également inédite, et accusent les manifestants d'être des agents de l'étranger. Tous les médias, y compris étrangers, se voient interdire de relater les événements. Michelle Bachelet, Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l'homme, dénonce notamment « de multiples violations du Pacte international relatif aux droits civils et politiques ».

  1. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées ONU061219
  2. Iran: "aucune indulgence" vis-à-vis des manifestants, avertissent les autorités, AFP, 25 septembre 2022.
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées RevuHausse
  4. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées Reuters

© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search