Maquis Lecoz

Carte en couleurs portant des repères géographiques détaillés dans la légende ci-dessous.
« Quartiers généraux » successifs de Lecoz et de son maquis[B 1].
Lecoz seul :
Lecoz et son maquis :
  • 5 : bois de Chanceaux-près-Loches, - mi-.
  • 6 : forêt de Loches (Chemillé-sur-Indrois), mi- - .
  • 7 : forêt de Brouard (Villentrois-Faverolles-en-Berry), - .
  • 8 : hameau de Basfer (Mareuil-sur-Cher), - .
  • 9 : château de Razay (Céré-la-Ronde), - .
  • 10 : château du Grand-Biard (Céré-la-Ronde), - .
  • 11 : château de Biard-la-Chapelle (Céré-la-Ronde), .
  • 12 : château de Chanceaux-près-Loches, - .
  • 13 : château de Vitray (Saint-Hippolyte), - .
  • 14 : château du Mousseau, (Orbigny), - .

Le maquis Lecoz (ou Le Coz ou Lecoze) est un groupe de résistants qui opère de à dans le sud-est de l'Indre-et-Loire, entre le Cher et l'Indre, durant la Seconde Guerre mondiale.

Reconnu officiellement par les Alliés début , il bénéficie dès lors de l'assistance matérielle de Londres et de la Direction générale des services spéciaux du général de Gaulle. Il conduit avec succès une douzaine d'actions de guérilla qui occasionnent des pertes sévères à l'occupant allemand et participe à la libération provisoire de Loches le . En parallèle, il mène une intense activité de pillage et de racket (une trentaine de victimes) ainsi que d'exécutions sommaires (17 ou 18 recensées). Les crimes et dérives du maquis Lecoz le définissent comme un « maquis noir ».

Son chef, le « capitaine » autoproclamé Lecoz, est arrêté par les autorités du gouvernement provisoire de la République française le . Son procès révèle qu'il s'appelle en réalité Georges Dubosq, qu'il est un criminel, un voleur multirécidiviste, un ancien agent au service de la Gestapo. Il est accusé d'avoir utilisé la couverture de son maquis pour amasser une fortune estimée à 15 millions de francs, d'avoir commis de nombreux crimes dont l'assassinat de civils prétendument collaborateurs et de maquisards ayant protesté contre ses méthodes. Il est condamné à mort par un tribunal militaire le et fusillé le à Angers. Ses deux principaux lieutenants sont condamnés à des peines de travaux forcés. La plupart des membres de son maquis sont cependant déclarés innocents et leurs faits de résistance sont reconnus à titre individuel : il est établi qu'ils ignoraient tout des motivations réelles d'un chef auquel ils n'osaient désobéir.
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