Marlene Dietrich

Marlene Dietrich
Description de cette image, également commentée ci-après
Marlene Dietrich en 1951.
Nom de naissance Marie Magdalene Dietrich
Surnom L'Ange bleu[a]
La Vénus blonde[b]
Naissance
Schöneberg, Brandebourg (Allemagne)
Nationalité Drapeau de l'Allemagne Allemande puis
Drapeau des États-Unis Américaine (par naturalisation 1939)
Décès (à 90 ans)
8e arrondissement de Paris (France)
Profession Actrice
Chanteuse
Films notables L'Ange bleu (1930)
Shanghaï Express (1932)
L'Impératrice rouge (1934)
L'Ange des maudits (1952)

Marie Magdalene Dietrich, dite Marlene Dietrich [maɐ̯ˈleːnə ˈdiːtʁɪç][c] Écouter (parfois francisé en Marlène Dietrich [maʁlen djetʁiʃ ][d]), née le à Schöneberg et morte le à Paris 8e, est une actrice et chanteuse allemande naturalisée américaine.

Après s'être destinée à une carrière musicale dans un premier temps, elle se tourne vers le théâtre et le cinéma au début des années 1920. Lancée par le film L'Ange bleu de Josef von Sternberg, produit par l'UFA en 1930, elle est repérée par le studio américain Paramount et poursuit sa carrière à Hollywood. Sa collaboration artistique avec von Sternberg produit sept films dont Morocco (1930), Shanghaï Express (1932) ou L'Impératrice rouge (1934), faisant de l'actrice l'incarnation parfaite de la femme fatale.

Par la suite, elle tourne avec les plus grands réalisateurs, dans divers genres de films. La comédie avec Ernst Lubitsch (Angel, 1937), René Clair (La Belle Ensorceleuse, 1941) ou Billy Wilder (La Scandaleuse de Berlin, 1948), le western avec George Marshall (Femme ou Démon, 1939) ou Fritz Lang (L'Ange des maudits, 1952), le film policier avec Alfred Hitchcock (Le Grand Alibi, 1950), Billy Wilder (Témoin à charge, 1957) ou Orson Welles (La Soif du mal, 1958).

Elle s'engage contre le nazisme dès les années 1930, et participe activement à la Seconde Guerre mondiale entre 1944 et 1945, rendant célèbre la chanson Lili Marleen, et obtenant en 1947 la médaille de la Liberté, plus haute distinction militaire américaine que peut recevoir un civil. Alors que ses rôles au cinéma se font moins nombreux, elle se tourne vers la radio puis vers le music-hall, faisant le tour du monde avec son tour de chant entre 1953 et 1975. Pour protéger son image, elle vit recluse les quinze dernières années de sa vie, dans son appartement du 12, avenue Montaigne à Paris, refusant de se faire photographier, tout en restant présente médiatiquement[1].

Marlene Dietrich marque aussi son époque par son style et son élégance au cours de ses apparitions publiques, s'habillant chez les grands couturiers français, notamment Hermès, Dior, Chanel ou Balenciaga[2]. Surnommée « L'Ange bleu » ou « La Vénus blonde », elle est classée en 1999 par l’American Film Institute à la neuvième place des actrices de légende[3].


Erreur de référence : Des balises <ref> existent pour un groupe nommé « alpha », mais aucune balise <references group="alpha"/> correspondante n’a été trouvée

  1. « Marlène Dietrich à propos de la chute du mur de Berlin », France Inter, 14 novembre 1989, sur le site de l'INA.
  2. Musée de la mode de la Ville de Paris (dir.), Marlene Dietrich : Création d'un mythe, éditions Paris-Musées, 2003, p. 132.
  3. Erreur de référence : Balise <ref> incorrecte : aucun texte n’a été fourni pour les références nommées AFI

© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search