Massacre de la Ghouta

Massacre de la Ghouta
Image illustrative de l’article Massacre de la Ghouta
Victimes de l'attaque chimique.

Date
Lieu Ghouta (Damas, Syrie)
Victimes Civils et rebelles
Type Attaque chimique au sarin[1] et bombardements aériens
Morts 890 à 1 845,[2],[3]
Blessés 3 600 à 9 924[4],[2]
Auteurs Drapeau de la Syrie Forces armées syriennes[5],[6],[7],[8],[9]
Guerre Guerre civile syrienne
Coordonnées 33° 31′ 11″ nord, 36° 21′ 03″ est
Géolocalisation sur la carte : Syrie
(Voir situation sur carte : Syrie)
Massacre de la Ghouta
Géolocalisation sur la carte : Moyen-Orient
(Voir situation sur carte : Moyen-Orient)
Massacre de la Ghouta

Le massacre de la Ghouta est un double bombardement au sarin, arme chimique, perpétré le , pendant la guerre civile syrienne, par les forces armées syriennes. Il frappe plusieurs villes et quartiers à l'est et au sud de Damas, en Syrie, dans l'ancienne oasis de la Ghouta, alors tenue par l'Armée syrienne libre. L'attaque a fait entre plusieurs centaines et près de 2 000 morts selon différentes estimations, et plusieurs milliers de blessés, la grande majorité des victimes étant des civils. Il s'agit de l'attaque chimique la plus meurtrière depuis le massacre de Halabja et la deuxième bataille d'al-Faw menés par l'armée irakienne en 1988.

Le régime Assad, ainsi que ses alliés la Russie et l'Iran, nie ses responsabilités et accuse l'opposition. La France, Israël, le Royaume-Uni, les États-Unis, l'Allemagne, la Turquie, le Canada, l'Australie, le Japon, la Corée du Sud, l'Espagne, l'Italie, la Ligue arabe et l'ONG Human Rights Watch affirment quant à eux que la responsabilité du régime est établie, en s'appuyant notamment sur des analyses, des témoignages d'anciens militaires syriens, des communications interceptées, et le fait que seul le régime était en capacité matérielle de déployer une attaque au sarin d'une telle ampleur.

À cette époque, la Syrie n'est pas signataire de la Convention sur l'interdiction des armes chimiques. En , face au risque d'une intervention militaire occidentale, la Russie propose un plan de démantèlement de l'arsenal chimique du régime syrien. Cette proposition est acceptée par les États-Unis et la Syrie intègre la Convention sur l'interdiction des armes chimiques et l'Organisation pour l'interdiction des armes chimiques (OIAC). Le Conseil de sécurité des Nations unies vote ensuite la résolution 2118 et, sous la supervision de l'OIAC et de l'ONU, l'arsenal et les installations déclarés par Damas sont détruits entre et . Cependant, le régime syrien n'abandonne pas l'utilisation d'armes chimiques ; il commence dès à recourir au chlore et dissimule une partie de ses stocks de sarin : en , un nouveau massacre chimique au sarin a lieu à Khan Cheikhoun.

Des plaintes déposées dans plusieurs pays européens par des ONG syriennes sont en cours d'instruction, elles visent notamment Maher el-Assad, suspecté d'avoir ordonné l'attaque.

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  5. René Backmann, Comment Bachar al-Assad a gazé son peuple: les plans secrets et les preuves, Mediapart, 1er juin 2017.
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  7. Catherine Gouëset, Syrie: "La responsabilité du régime d'Assad dans l'attaque du 21 aout ne fait aucun doute", L'Express, 20 septembre 2013.
  8. Alain Auffray et Luc Mathieu, La «ligne rouge», une limite qui a ses limites, Libération, 9 avril 2018.
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