Mastaba

Le mastaba de Khoufoukhaf Ier, fils et prêtre de Khéops - Gizeh.

Le mastaba est un édifice funéraire égyptien servant de sépulture aux rois des deux premières dynasties[1], ainsi qu'aux hauts dignitaires, de l'époque archaïque au Moyen Empire. Ces tombes aériennes sont précédées dès l'Ancien Empire par des tombes souterraines logées à flanc de coteau en bordure des nécropoles, tels les hypogées et les syringes.

Les vestiges à demi enfouis de ces énigmatiques constructions rappelèrent aux Arabes du XIXe siècle les fameux bancs communément placés devant les demeures modernes. C'est pourquoi ceux-ci les baptisèrent المصطبة maṣṭabaʰ, terme arabe signifiant « terrasse »[2].

Les mastabas sont souvent des tombes familiales et l'on y trouve donc plusieurs puits, et même parfois plusieurs caveaux dans un même puits, creusés à différentes profondeurs.

Le plus célèbre de ces édifices est sans doute le mastaba el-Faraoun, sépulture royale de la IVe dynastie, dont l'aspect (en forme de sarcophage) tranchait avec la tradition de la forme pyramidale de cette période.

  1. Le mastaba el-Faraoun, sépulture royale datant de la IVe dynastie, demeure une exception.
  2. Il semblerait que le mot arabe, en dernière analyse, soit un emprunt à l'araméen miṣṭubbā, lequel l'aurait à son tour emprunté au grec ancien στιϐάς / stibás, « lit d'herbe », ou στύπος / stúpos, « tronc, bâton ».[réf. nécessaire]

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