Missile balistique

Missile balistique
Missile balistique
Trois phases de la trajectoire du missile balistique
Présentation
Type de missile Type de missile guidé, armé d'une tête conventionnelle ou nucléaire, lancé du sol, de la mer ou des airs, à une distance pouvant dépasser 10 000 km
Déploiement Premier missile déployé : V2 en 1944
Premier ICBM en 1959
Caractéristiques
Nombre d'étages 1, 2 ou 3 étages
Ergols Propergol liquide ou solide
Vitesse SRBM : mach 2
ICBM : mach 23 (28 400 km/h ou 7,8 km/s) en fin de parcours
Portée De quelques dizaines de km (SRBM) à plus de 10 000 km (ICBM)
Apogée ICBM : > 1 000 km
Charge utile Une ou plusieurs ogives (Mirvage)
Puissance courante entre 100 kt et 1 Mt
Tir d'un missile Titan II depuis son silo ; cet engin fut opérationnel à partir de 1962.

Un missile balistique est un engin qui lance une ou plusieurs armes en leur donnant une trajectoire essentiellement balistique, c'est-à-dire influencée uniquement par la gravité et la vitesse acquise par l'impulsion fournie lors de la propulsion. La phase balistique est précédée par une phase de propulsion sous l’effet d’un moteur-fusée, le missile proprement dit, donnant à l'arme (ou aux armes) la vitesse nécessaire pour atteindre la cible après une trajectoire essentiellement spatiale.

La phase d'accélération n'est pas balistique puisqu'elle est essentiellement soumise à la force propulsive des moteurs. Cette phase est relativement courte : moins de trois minutes. Après la phase d'accélération vient le parcours balistique. C'est celui de l'arme qui, une fois lancée et dotée d’une vitesse suffisante, n'est plus soumise qu'à la seule gravité de la Terre. Cette seconde phase dure longtemps : de dix minutes à une demi-heure selon la poussée fournie par le missile. Elle précède une très brève phase de rentrée dans l’atmosphère, de l'ordre de quelques secondes qui, parce que soumise au frottement de l’air, n’est plus balistique.

L'essentiel du temps de parcours de l'arme étant de nature balistique, c'est ce nom qui a été donné aux missiles qui la lancent.

Il existe une catégorie adjacente, dite « semi-balistique », dont la trajectoire peut être modifiée, même durant la phase non propulsée. Ces missiles, du fait de leur trajectoire imprévisible sont beaucoup plus difficiles à intercepter[1].

  1. « Les missiles balistiques - Portail associatif de l'Artillerie » [PDF] (consulté le )

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