Miyamoto Musashi

Miyamoto Musashi
宮本 武蔵
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Miyamoto Musashi à l'époque Edo
Nom de naissance 新免 辨助 (Shinmen Bennosuke?)
Naissance
Ōhara, province de Mimasaka, Japon
Décès (à 60 ans)
Higo, Japon
Nationalité Japonais
Profession
Kenjutsu (escrime au sabre)
Autres activités
Ukiyo-e (estampe japonaise)

Miyamoto Musashi (宮本 武蔵?), de son vrai nom Shinmen Bennosuke (新免 辨助?), né le à Ōhara-chō dans la province de Mimasaka et mort le [1], est une figure emblématique de l'histoire du Japon. Reconnu comme l'un des plus grands maîtres d'armes de son époque, il est également philosophe, peintre et écrivain. Sa vie, marquée par de nombreux duels et une quête incessante de la perfection dans les arts martiaux, en a fait un personnage emblématique, à la fois réel et mythique.

Fils d'un samouraï, Musashi se révèle très tôt doué pour le combat. Il quitte rapidement le foyer familial pour se consacrer entièrement à l'entraînement et à la maîtrise de l'épée. Il tue pour la première fois à 13 ans et participe à la bataille de Sekigahara en 1600 où il est laissé pour mort sur le champ de bataille. Il s'engage ensuite dans de nombreux duels, et acquiert une réputation de redoutable adversaire. Ses combats les plus célèbres l'opposent à des maîtres d'armes réputés, comme Sasaki Kojirō. Ces duels, souvent entourés d'une aura de légende, ont contribué à forger sa réputation.

Au-delà de ses prouesses martiales, il est également connu pour sa quête spirituelle. Il erre durant de nombreuses années à travers le Japon, à la recherche d'une perfection tant dans l'art du combat que dans la compréhension de soi. Cette quête le conduit à développer un style d'escrime unique, le Hyōhō niten ichi ryū, qui consiste à manier deux épées simultanément. S'il est souvent dépeint comme un guerrier invincible, sa vie n'a pas été exempte d'épreuves. Il a connu la défaite, la solitude et la remise en question. Son parcours est celui d'un homme en constante évolution, cherchant sans cesse à dépasser ses propres limites.

Après une vie mouvementée, il se retire dans la grotte Reigandō où il passe ses dernières années à écrire. Il y rédige notamment le Livre des cinq anneaux, un ouvrage qui explore non seulement les principes de l'escrime, mais aussi les stratégies à appliquer dans tous les aspects de la vie, et qui est encore aujourd'hui étudié par des stratèges et des chefs d'entreprise du monde entier.

Il est une figure incontournable de la culture japonaise. Son histoire a été romancée et adaptée à de nombreuses reprises, tant en littérature qu'au cinéma. Il est considéré comme un symbole de l'esprit bushido, le code d'honneur des samouraïs, et continue d'inspirer les générations futures.

Son nom complet était Shinmen Musashi-no-Kami Fujiwara no Harunobu (新免武蔵守藤原玄信?), Musashi-no-kami était un titre honorifique (et obsolète) dispensé par la cour impériale le rendant gouverneur de la province de Musashi (dans la région de l'actuelle Tokyo). Fujiwara est le nom de la lignée aristocratique à laquelle il appartient. Harunobu était un nom cérémoniel, similaire à un prénom composé pour gentilhomme sinisé, notamment utilisé par tous les samouraïs de haut rang et les nobles. Son nom bouddhiste (nom de dharma) était Niten Dōraku[2].

  1. Kenji Tokitsu (trad. du japonais), Miyamoto Musashi : maître de sabre japonais du XVIIe siècle, Méolans-Revel, DésIris, , 408 p. (ISBN 2-907653-54-7), p. 19-20
  2. Toyota Masataka. "Niten Ki (A Chronicle of Two Heavens)", in Gorin no Sho, ed. Kamiko Tadashi (Tokyo: Tokuma-shoten, 1963), 239.

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