Mohammad Hussein Fadlallah

Mohammad Hussein Fadlallah
Mohammad Hussein Fadlallah
Biographie
Naissance
Décès
Voir et modifier les données sur Wikidata (à 74 ans)
BeyrouthVoir et modifier les données sur Wikidata
Nom dans la langue maternelle
محمد حسين فضل اللهVoir et modifier les données sur Wikidata
Nationalité
Activités
Père
Abdulraouf Fadlullah (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Autres informations
Maîtres
Abdulraouf Fadlullah (d), Махмуд Шахруди (d), Hussein al-Hilli (d), Muhsin al-Hakim (en), Abu-'l-Qāsim al-Mūsawī Ḫūʾī, Садруддин Бадкуби (d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Titre honorifique
Sayyid

Mohammad Hussein Fadlallah (en arabe : محمد حسين فضل الله), né le et mort le [1], est un religieux libanais, chiite qui est souvent considéré comme le chef spirituel du Hezbollah. Fadlallah est né dans la ville de Nadjaf, en Irak, en 1935. Il a d'abord étudié dans une école traditionnelle avant d'étudier dans une école moderne créée par le journaliste Jamiat Muntada Al-Nasher.[réf. nécessaire] En Irak, il a édité un journal mineur, il quitte ce pays pour le Liban en 1952. Après son installation au Liban, il a donné beaucoup de conférences, écrit des douzaines de livres, fondé plusieurs écoles religieuses, créé l'association Mabarrat. Grâce à cette association il a ouvert plusieurs bibliothèques publiques, un centre culturel pour les femmes et une clinique médicale.

Pendant la guerre civile libanaise, il a été enlevé par une milice chrétienne et il est forcé de partir vers Nab'aa (un quartier dans la banlieue de Beyrouth). Il a condamné l'ingérence américaine et israélienne dans les affaires internes libanaise, dénonçant l'impérialisme et le sionisme. Il a défendu la République islamique d'Iran et les mouvements musulmans au Liban. Dans ses prêches, il a soutenu la résistance armée face aux forces d'occupation israéliennes, au Liban, dans la Cisjordanie et dans la bande de Gaza. Il tient des vues progressistes sur le statut des femmes. Il a été la cible de nombreuses tentatives d'assassinat[réf. nécessaire]dont une avec une voiture piégée en 1985 qui a tué 80 personnes. Cette opération aurait été organisée à l'instigation du directeur de la CIA William Casey, dirigée et financée à hauteur de 3 millions de dollars par les services secrets saoudiens et exécutée sur le terrain par un Anglais vétéran du SAS avec le soutien des services secrets libanais[2].

  1. Le Monde
  2. * Bob Woodward (trad. de l'anglais par Jérôme Verdier), CIA : Guerres secrètes 1981-1987 [« Veil: the secret wars of the CIA 1981-1987 »], Paris, Stock, , 606 p. (ISBN 2-234-02086-7 et 978-2-234-02086-3), chap. 20, p. 464-466. Le fait que l'Anglais était un ex-SAS est donnée dans la version originale : « The Saudis came up with an Englishman who had served in the British Special Air Services, the elite commando special operations forces » ; cette phrase a été traduite par « Les Saoudiens dénichèrent un Anglais qui avait travaillé dans les services spéciaux de la Royal Air Force, les commandos d'élite des forces spéciales » dans la version française.

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