Musique celtique

Musique celtique
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Association moderne d'un joueur de bodhrán (irlandais) et un joueur de cornemuse (écossaise).
Origines stylistiques Musique traditionnelle
Origines culturelles XIXe siècle  ; Europe occidentale
Instruments typiques Fiddle, flûtes, cornemuse, harpe celtique, bodhrán, bombarde...
Popularité Mondiale[réf. nécessaire]
Scènes régionales Irlande, Royaume-Uni (Écosse, Pays de Galles), France (Bretagne), Espagne (Galice), Canada, États-Unis
Voir aussi Musiques : irlandaise, écossaise, bretonne, galicienne

Genres dérivés

Rock celtique, metal celtique, punk celtique

La musique celtique désigne un ensemble de musiques traditionnelles (ou d'inspiration traditionnelle) issues de différents territoires d'Europe occidentale considérés comme « celtiques »[1], d'après un concept né vers le XVIIe siècle.

D'un point de vue musical, ce terme regroupe des traditions diverses, tant sur le plan de la forme, du type d'instruments utilisés[2], de la manière de les associer pour jouer différentes sortes de pièces musicales (l’« instrumentarium »)[3], que du statut social de leur pratique[4],[5],[6]. Malgré tout, Alan Stivell, Tri Yann et quelques autres défendent l'idée d’une musique celtique, motivée par des raisons d'ordre géographique, historique, linguistique, musicologique et esthétique[7].

En 2011 et 2012, Nolwenn Leroy a remis en avant la musique celtique avec ses albums Bretonne et Ô filles de l'eau. Elle a même porté sa musique jusqu'aux États-Unis et en Chine avec 1,5 million d'exemplaires vendus dans le monde.

  1. C'est-à-dire des territoires ayant conservé une langue celtique vivante, comme l'Irlande, l'Écosse, le pays de Galles, la Bretagne et, par extension, des régions se réclamant d’un passé celtique, comme la Galice et les Asturies.
  2. L'utilisation de divers types de cornemuses est, par exemple, commune aux musiques traditionnelles de la Bretagne, de l'Écosse, de l'Irlande ou de la Galice, mais pas du pays de Galles, alors qu'au contraire, leur usage est répandu dans les pays balkaniques, la Grèce et de nombreuses régions françaises (Gascogne, Limousin, Auvergne, etc.). La bombarde, par exemple, n'est propre qu'à la musique bretonne parmi tous les pays celtiques.
  3. La musique bretonne dans sa forme traditionnelle, par exemple, n'utilise pas d'instrument associé au chant cf. le Kan ha diskan a cappella qui s'oppose au duo bombarde / biniou kozh, solution inconnue dans la musique irlandaise ou écossaise par exemple.
  4. Yves Defrance, « Musique bretonne, musique celtique ? », dans Musique Bretonne : Histoire des sonneurs de tradition, Douarnenez, Le Chasse-Marée / ArMen, , p. 468-469.
  5. Polig Montjarret, Tonioù Breiz-Izel, t. 1, Rennes, Bodadeg Ar Sonerion, , Avant-propos, p. XV.
  6. Wallis et Wilson Geoff and Sue. The Rough Guide to Irish Music.
  7. Martin Melhuish, Celtic Tides: Traditional Music in a New Age, Ontario, Canada: Quarry Press Inc..1998. p. 73–79 surtout 77 and 79. (ISBN 1-55082-205-5).

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