Nationalisme en Ukraine

Le nationalisme ukrainien se manifeste d'abord dans la seconde moitié du XIXe siècle en Autriche-Hongrie (en Galicie orientale et en Ruthénie subcarpatique) et dans l'Empire russe (dans ce qui était alors appelé la « Petite Russie » et la Nouvelle Russie). Elle se manifeste par une affirmation d'abord culturelle, puis de plus en plus politique, de la spécificité linguistique, culturelle et historique des Ukrainiens par rapport aux autres peuples slaves de ces deux empires.

En 1918, alors que les deux empires se disloquent à l'issue de la Première Guerre mondiale, les premiers États ukrainiens sont proclamés : la République populaire d'Ukraine, la République populaire d'Ukraine occidentale, la République de Lemko et la République Houtsoule. Mais ceux-ci ne parviennent pas à faire valoir leurs arguments à la conférence de la paix de 1919 et l'Ukraine se retrouve partagée entre la Pologne (un sixième du territoire actuel), la Tchécoslovaquie (4 % du territoire actuel), la Roumanie (5 %) et la Russie soviétique (74 %).

Paysage ukrainien (tableau romantique de Mykola Sergeyiv).
En bleu, les territoires où la langue ukrainienne était parlée (majoritaire ou minoritaire) au début du XXe siècle.

Lors de la Guerre russo-ukrainienne, qui commence avec la Guerre du Donbass puis l'Invasion de l'Ukraine par la Russie depuis 2022, une vague nationaliste russe s'est également fait remarquer chez certaines populations russophones/russophiles entre autres par opposition à l'État ukrainien, voire la nation ukrainienne en tant que telle, ainsi qu'en parallèle un renouveau du nationalisme ukrainien par une opposition agrandie envers la Russie, l'héritage russo-soviétique ainsi que cette vague nationaliste russe.


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