Nationalisme ethnique

Túpac Amaru II a mené la plus grande rébellion indépendantiste et indigène de la vice-royauté du Pérou. Il fut le premier à demander la libération de toute l'Amérique latine de toute dépendance, tant vis-à-vis de l'Espagne que de son monarque, impliquant non seulement la simple séparation politique mais aussi l'abolition des impôts (mita minière, distribution des marchandises, moulins), de les districts, la taxe de vente et les douanes.

Le nationalisme ethnique, ou ethnonationalisme, est la forme de nationalisme dans lequel la « nation » est définie en termes d'appartenance ethnique. Il peut être nommé différemment en fonction des caractéristiques que l'on veut mettre en avant : nationalisme « ethno-culturel », « ethno-linguistique » ou « ethno-communautariste », le plus souvent inspiré par des notions issues du droit du sang. Il se différencie ainsi du nationalisme civique inspiré du droit des personnes, et du nationalisme territorial lié au droit du sol, mais également généralement du nationalisme culturel qui admet l'assimilation culturelle.

L'Empire ottoman, les États-Unis, le Brésil, l'Inde et la Chine sont des exemples d'États multi-ethniques dans lesquels la nation est définie par son territoire géographique. Le théoricien Anthony D. Smith utilise le terme « nationalisme ethnique » dans ce sens. Les spécialistes des études sur la diaspora élargissent le concept de «nation» aux communautés diasporiques. Les termes ethno-nation et ethno-nationalisme sont parfois utilisés pour décrire un collectif conceptuel d'ethnies dispersées.[1]


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