Nez

(en) Nez humain vu de profil. Formant une saillie médio-faciale, il s'inscrit dans une pyramide triangulaire à sommet supérieur. Il présente trois bords : le dos ou l'arête, bord antérieur arrondi qui s'étend de la racine du nez[1] (notée A, au niveau de l'espace inter-sourcilier ou glabelle) à la pointe (apex noté B) saillante. Les sillons naso-labiaux (ou sillons alaires) formant les bords latéraux, le sillon sous-nasal (philtrum) et les sillons naso-géniens (en) les bords inférieurs. il présente trois faces : la face inférieure porte deux orifices piriformes, les narines, délimités médialement par le septum nasal et latéralement par deux faces, les ailes du nez séparées de la joue par le sillon alaire noté C[2].
Le nez n'est pas apparu pour les lunettes, contrairement au paradigme adaptationniste panglossien[3] énoncé dans le Candide de Voltaire[4].

Le nez, appelé aussi appendice nasal, est chez l'être humain la saillie médiane du visage située au-dessus de la lèvre supérieure et qui, en le surplombant, recouvre l'orifice des fosses nasales, qui constituent le segment supérieur des voies respiratoires et renferment l'organe de l'olfaction. Il concourt, en livrant passage à l'air, à l'accomplissement de la respiration et de la phonation.

Ce terme est également utilisé par analogie pour les vertébrés tétrapodes ne possédant pas une truffe à l'extrémité du museau (« nez » — organe olfactif — des poissons, nez olfactif et nez respiratoire des crocodiliens)[5].

  1. Également appelée nasion, elle est le siège chez la plupart des individus d'une nette dépression superficielle.
  2. Olivier Trost, Pierre Trouilloud, Introduction à l'anatomie, Editions Ellipses, , p. 545.
  3. C'est le généticien britannique J.B.S. Haldane qui semble s'être, le premier, servi de cette métaphore pour indiquer la place excessive occupée par l'adaptation des organismes dans la théorie synthétique de l'évolution. Ce néologisme est repris en 1979 par Stephen Jay Gould et Richard Lewontin dans leur article « Les pendentifs de Saint-Marc et le paradigme panglossien : une critique du programme adaptationniste ». Cf Pierre-Henri Gouyon, Jean-Pierre Henry, Jacques Arnould, Les avatars du gène. La théorie néodarwinienne de l'évolution, Belin, (lire en ligne), n.p.
  4. « Remarquez bien que les nez ont été faits pour porter des lunettes ; aussi avons-nous des lunettes. Les jambes sont visiblement instituées pour être chaussées, et nous avons des chausses. Les pierres ont été formées pour être taillées et pour en faire des château, aussi monseigneur a un très beau château ; le plus grand baron de la province doit être le mieux logé ; et les cochons étant faits pour être mangés, nous mangeons du porc toute l'année ». Cf Voltaire, Candide, éditions livre de poche, , p. 47
  5. (en) Roger Jankowski, The Evo-Devo Origin of the Nose, Anterior Skull Base and Midface, Springer Science & Business Media, (lire en ligne), p. 45-47

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