Panturquisme

Distribution politique des pays et subdivisions autonomes où une langue turque a le statut officiel.

Le panturquisme ou turquisme est une idéologie nationaliste[1],[2] née au XIXe siècle cherchant à renforcer les liens entre les peuples turcophones, voire à susciter leur union au sein d'un même État.

Ce concept a été popularisé par certains courants des Jeunes-Turcs et en particulier par Enver Pacha. Il fut ensuite rejeté et combattu sous la Turquie kémaliste, même si elle s'est beaucoup appuyée sur le nationalisme pour la formation du jeune État-nation turc — au nom du fameux principe kémaliste : « Paix dans le pays, paix dans le monde. »

Le panturquisme offre des similarités dans sa genèse et son idéologie avec le touranisme. Mais contrairement à ce mouvement dont le but est l'union des peuples de langues turque et finno-ougriennes au sein d'une entité nommée Touran (sur la base d'une hypothétique origine commune fondée sur des théories linguistiques aujourd'hui abandonnées[réf. nécessaire]), les idéologues du panturquisme ont surtout concentré leurs efforts en direction des populations turcophones musulmanes.

  1. François Georgeon, « La montée du nationalisme turc dans l'État ottoman (1908-1914). Bilan et perspectives », Revue de l'Occident musulman et de la Méditerranée, no 50,‎ , p. 30-44 (lire en ligne, consulté le )
  2. Rémi Castets, « Le mal-être des Ouïghours du Xinjiang », Perspectives chinoises, vol. 78, no 78,‎ , p. 34-48 (lire en ligne, consulté le )

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