Parti communiste d'Ukraine

	Parti communiste d'Ukraine; Комуністична партія України
	; Logotype officiel.
Présentation
Premier secrétaire	Petro Symonenko
Fondation	19 juin 1993
Scission de	Parti socialiste d'Ukraine
Disparition	16 décembre 2015 (interdit par la justice); 6 juillet 2022 (l'interdiction est confirmée par un tribunal)
Second secrétaire	Igor Alexeïev
Journal	Komunist (depuis 2000)
Organisation de jeunesse	Komsomol d'Ukraine (en)
Positionnement	Extrême gauche
Idéologie	Communisme; Marxisme-léninisme; Populisme de gauche; Patriotisme soviétique; Russophilie; Conservatisme social
Affiliation nationale	Opposition de gauche (en)
Affiliation continentale	Union des partis communistes - Parti communiste de l'Union soviétique
Affiliation internationale	Rencontre internationale des partis communistes et ouvriers
Adhérents	140 000 (2001)
Couleurs	Rouge
Site web	kpu.life
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Le Parti communiste d'Ukraine (Комуністична партія України, Komunistychna partia Ukraïny, abrégé en KPU) est un parti politique ukrainien.

Interdit à compter du 30 août 1991, à la suite de l'indépendance de l'Ukraine, il réussit à se reformer le 19 juin 1993. Il reprend le nom du parti communiste ukrainien historique, qui avait été jusqu'en 1989 le parti unique en république socialiste soviétique d'Ukraine, en tant que branche locale du Parti communiste de l'Union soviétique.

Lors des élections législatives de 2014, qui font suite à l'Euromaïdan, le Parti communiste d'Ukraine n'obtient pas suffisamment de voix pour se maintenir au Parlement. Lors des lois de décommunisation qui suivent, l'usage des symboles communistes est interdit et le parti banni interdit de participer aux élections sous sa forme historique^[7].

Dans le cadre de la guerre russo-ukrainienne, le KPU est par la suite accusé de soutenir l'annexion de la Crimée par la Russie, puis les mouvements séparatistes russes du Donbass^[8]. Après que son leader historique depuis 1993, Petro Symonenko, fut soupçonné d'avoir fui en Russie via la Biélorussie après la défaite russe à Kiev lors de l'invasion russe de 2022, le Parti communiste d'Ukraine est interdit et ses biens confisqués^[9]^,^[10].

↑ Official website. Komunist newspaper.
↑ ^{a et b} Wolfram Nordsieck, « Ukraine » [archive du 12 juin 2018], sur Parties and Elections in Europe, 2014 (consulté le 6 septembre 2018)
↑ « Populism in Ukraine in a Comparative European Context (in English) », Problems of Post-Communism, vol. 57, no. 6, pp. 3-18, november–december 2010 (consulté le 29 novembre 2013)
↑ Volodymyr Ishchenko, « Kiev has a nasty case of anti-communist hysteria », sur The Guardian, 2015 : « Ukraine’s Communist party was the most popular political group in the country during market reforms in the 1990s, but has since degenerated into a conservative and pro-Russian rather than pro-working class grouping, gradually losing its voters and elderly membership »
↑ Denys Gorbach, « After the ban: a short history of Ukraine's Communist Party », sur OpenDemocracy, 2016 : « Leaving actual class analysis by the wayside, it claims to defend the interests of the ‘people’ against the ‘oligarchs’, yet combines this rhetoric with social conservatism (death penalty, pro-natalism and persecution of LGBT people) »
↑ « The Power of the Left in Ukraine | Wilson Center », sur www.wilsoncenter.org
↑ « Новини | Українська правда », sur pda.pravda.com.ua (consulté le 14 novembre 2022)
↑ (en) « Ukraine’s political parties at the start of the election campaign », sur OSW Centre for Eastern Studies, 17 septembre 2014 (consulté le 14 novembre 2022)
↑ (ru) Александр Коваленко, « Александр Коваленко: А куда пропал Петр Симоненко? Оккупанты помогли ему выехать », sur OBOZREVATEL,‎ 12 mai 2022 (consulté le 14 novembre 2022)
↑ (en) Steve Sweeney, « Communist Party of Ukraine banned and all its assets seized by the state », sur Morning Star, 5 juillet 2022 (consulté le 14 novembre 2022)

[1] Official website. Komunist newspaper.

[Nordsieck-2] {a et b} Wolfram Nordsieck, « Ukraine » [archive du 12 juin 2018], sur Parties and Elections in Europe, 2014 (consulté le 6 septembre 2018)

[tkpopulism-3] « Populism in Ukraine in a Comparative European Context (in English) », Problems of Post-Communism, vol. 57, no. 6, pp. 3-18, november–december 2010 (consulté le 29 novembre 2013)

[4] Volodymyr Ishchenko, « Kiev has a nasty case of anti-communist hysteria », sur The Guardian, 2015 : « Ukraine’s Communist party was the most popular political group in the country during market reforms in the 1990s, but has since degenerated into a conservative and pro-Russian rather than pro-working class grouping, gradually losing its voters and elderly membership »

[5] Denys Gorbach, « After the ban: a short history of Ukraine's Communist Party », sur OpenDemocracy, 2016 : « Leaving actual class analysis by the wayside, it claims to defend the interests of the ‘people’ against the ‘oligarchs’, yet combines this rhetoric with social conservatism (death penalty, pro-natalism and persecution of LGBT people) »

[6] « The Power of the Left in Ukraine | Wilson Center », sur www.wilsoncenter.org

[7] « Новини | Українська правда », sur pda.pravda.com.ua (consulté le 14 novembre 2022)

[8] (en) « Ukraine’s political parties at the start of the election campaign », sur OSW Centre for Eastern Studies, 17 septembre 2014 (consulté le 14 novembre 2022)

[:0-9] (ru) Александр Коваленко, « Александр Коваленко: А куда пропал Петр Симоненко? Оккупанты помогли ему выехать », sur OBOZREVATEL,‎ 12 mai 2022 (consulté le 14 novembre 2022)

[:1-10] (en) Steve Sweeney, « Communist Party of Ukraine banned and all its assets seized by the state », sur Morning Star, 5 juillet 2022 (consulté le 14 novembre 2022)

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