Peine de mort en Arkansas

L'Arkansas utilisa la pendaison comme mode d'exécution jusqu'en 1930, tandis que la chaise électrique fut introduite dans l'État dès 1913 et resta en usage jusqu'en 1964. Suspendue durant neuf ans, la peine capitale fut rétablie en 1973, et en 1983, l'injection létale se substitua à l'électrocution, si l'injection létale est la première méthode d'exécution, l’État peut avoir recours à la chaise électrique si l'injection létale est déclarée inconstitutionnelle.

L’Arkansas a exécuté trente-et-une personnes depuis 1990, dont Christina Marie Riggs (en), une femme qui avait empoisonné ses propres enfants et n'avait pas fait appel préférant mourir. Les exécutions ont eu lieu sous les gouvernances respectives de Bill Clinton, de Jim Guy Tucker, de Mike Huckabee et d'Asa Hutchinson, la toute première ayant été la seule à avoir été exécutée par électrocution comme la loi le permettait pour les crimes commis avant 1983. En 1992 Bill Clinton, alors candidat à l’élection présidentielle, avait interrompu sa campagne pour assister personnellement à une exécution (tirant les conséquences de l'échec de Michael Dukakis)[1].

La condamnation à mort est prononcée par le jury. Le gouverneur fixe la date d'exécution, il reçoit un avis consultatif du comité des grâces.


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