Philippe IV le Bel

Philippe IV
Illustration.
Gisant de Philippe le Bel
(basilique Saint-Denis).
Titre
Roi de France

(29 ans, 1 mois et 24 jours)
Couronnement ,
en la cathédrale de Reims
Prédécesseur Philippe III
Successeur Louis X
Roi de Navarre de iure uxoris et comte de Champagne

(20 ans, 7 mois et 17 jours)
Avec Jeanne Ire
Prédécesseur Jeanne Ire
Successeur Louis Ier (Louis X, roi de France)
Biographie
Dynastie Capétiens
Date de naissance
Lieu de naissance Château de Fontainebleau (France)
Date de décès
(à 46 ans)
Lieu de décès Château de Fontainebleau (France)
Sépulture Nécropole royale de la basilique de Saint-Denis
Père Philippe III le Hardi
Mère Isabelle d'Aragon
Fratrie Louis de France
Charles de Valois
Louis d'Évreux
Marguerite de France
Blanche de France
Conjoint Jeanne Ire de Navarre
Enfants Louis X
Philippe V
Charles IV
Isabelle de France
Héritier Louis X
Religion Catholicisme
Résidence Château de Fontainebleau
Château de Vincennes

Philippe IV le Bel
Rois de France
Rois de Navarre

Philippe IV, dit « Philippe le Bel »[1] mais aussi « le roi de fer »[2],[3],[4], né au printemps 1268 au château de Fontainebleau où il est mort le , fils de Philippe III le Hardi et de l'infante Isabelle d'Aragon, petit-fils de Louis IX, est roi de France de 1285 à 1314, le onzième de la dynastie des Capétiens directs qui remonte sans interruption à 987 (Hugues Capet).

Il est aussi roi de Navarre de 1284 à 1305, sous le nom de Philippe Ier, par son mariage avec la reine Jeanne Ire.

Il devient roi de France en à l'âge de 17 ans. Le royaume de France est alors à l'apogée de sa puissance (au Moyen Âge). Avec seize à vingt millions d'habitants[5], c'est l'État le plus peuplé de la chrétienté et il bénéficie d'une grande prospérité économique, malgré le déclin des foires de Champagne, concurrencées par le commerce direct entre l'Europe du Nord (Bruges) et l'Italie (Venise, Florence).

Sous son règne, le pouvoir royal se renforce considérablement.

Philippe IV, qui a des difficultés dans le domaine des finances, croit trouver une solution à ses difficultés financières et monétaires en abattant l'ordre du Temple, devenu une puissance financière internationale, et en expulsant les Juifs tout en confisquant leurs biens. Il rétablit une monnaie d'or qui va rester stable pendant plus d'un siècle.

Son règne est aussi marqué par plusieurs affaires judiciaires : les procès de l'évêque de Troyes, Guichard, accusé d'avoir tué la reine par sorcellerie et de l'évêque de Pamiers, Bernard Saisset, source de tensions accrues avec le Saint-Siège ; l'affaire de la tour de Nesle, avec l'emprisonnement des brus du roi et l'exécution de leurs amants ; et surtout le procès des Templiers.

  1. (en) Généalogie de Philippe IV sur le site Medieval Lands.
  2. André Larané, « Philippe IV le Bel (1268 - 1314) — Un roi administrateur », Hérodote,‎ (ISSN 0338-487X, lire en ligne).
  3. Olivier Tosseri, « Philippe le Bel n'en veut qu'aux Templiers : faux », Historia,‎ (ISSN 1270-0835, lire en ligne).
  4. Olivier Tosseri, « Porte de pierre et roi de fer. Philippe le Bel et la porte Saint-Jean de Provins », Histoire et Images médiévales, no 56,‎ (ISSN 1777-9103, lire en ligne).
  5. Jacques Le Goff, Le XIIIe siècle, l’apogée de la chrétienté, Paris, Bordas, , 127 p..

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