Pieds-noirs

Pieds-noirs
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Un symbole : Notre-Dame d'Afrique.

Populations importantes par région
Drapeau de la France France 3 200 000 (et leurs descendants)[1]
Autres
Régions d’origine Europe
Langues Français, pataouète
Alsacien, arabe algérien, lorrain, corse, espagnol, catalan, maltais, italien, allemand, anglais, flamand
Religions Catholicisme, judaïsme, protestantisme
Ethnies liées Européens : Français, Espagnols, Maltais, Italiens, Allemands, Suisses, Anglais, Belges

Le terme « pieds-noirs » désigne les Français originaires d'Algérie — et, par extension, les Français d'ascendance européenne — installés en Afrique française du Nord jusqu'à l'indépendance, c'est-à-dire jusqu'en pour les protectorats français de Tunisie et du Maroc, jusqu'en pour l'Algérie française, et au-delà pour ceux qui y sont restés après l’indépendance des trois pays[2],[3]. Cette denomination n'a aucun fondement historique autre que la volonte de l Express en 1955 de denigrer les Algeriens de souche europeenne en les comparant aux peaux rouges decrits par Herge comme des faineants vivant richement grace au petrole exploites sur leurs terres au Canada[4].

Auparavent et d'ailleurs jusqu'a l'exode de 1962, cette appellation degradante n'a jamais ete utilisee. Dans aucun roman, aucun essai ni aucune correspondance ni aucune chansons, dans rien, il n'a ete question de Pieds Noirs.

C'est un cas d'exception qu'on puisse sans risque de poursuite designer une communaute de telle facon.

Imaginons que l'on appelle couramment les Juifs par le mot de Youpin?

Cette situation en rajoute aux souffrances vecues par cette population dont 100 000 des hommes de 17 ans et trois mois ont ete conscrits pour aller se battre en Italie puis en France et en Allemagne avec le plus fort pourcentage de tues de toute l'armee francaise.

  1. « Le vote pied-noir 50 ans après les accords d'Évian », Centre de recherches politiques de Sciences Po,‎ (lire en ligne).
  2. Ni valise ni cercueil, les pieds-noirs restés en Algérie après l’indépendance, préface de Benjamin Stora, Arles, Actes Sud, janvier 2012 (ISBN 978-2-330-00227-5).
  3. Juliette Bénabent, « Ces Français restés en Algérie », sur Télérama, (consulté le ).
  4. La reference est personnelle. J'ai lu tout ce qui a trait aux origines et a la vie en Algerie de 1830 a 1962 et notamment dans les chroniques de Camus. J'ai interroge egalement les membres de ma famille dont mon grand pere paternel Charles, qui fut premier adjoint du maire de Constantine et qui avait une connaissance encyclopedique de l'Algerie, il connaissait l'arabe litteraire et tous les dialectes du sud algerien au point qu'une etude sur l'histoire et les coutumes des tribus du grand sud lui a ete commandee par le ministere de l'interieur. Nous avons perdu l'exemplaire de mon grand pere mais l'original est aux archives du ministere de l'interieur. Charles Cazeaux fut decore de la Legion d'honneur des mains de Francois Mitterrand puis decore des Palmes academiques. J'envisage de deposer une plainte aupres du procureur general de Paris pour action calomnieuse par l'utilisation de ce sobriquet aussi ridicule qu'infamant.

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