Plan Marshall

Plan Marshall
Autre(s) nom(s) Foreign Assistance Act of 1948[N 1]
Description de l'image Marshall plan page 1.jpg.
Présentation
Titre An act to promote world peace and the general welfare, national interest, and foreign policy of the United States through economic, financial, and other measures necessary to the maintenance of conditions abroad in which free institutions may survive and consistent with the maintenance of the strength and stability of the United States[N 2]
Pays Drapeau des États-Unis États-Unis d'Amérique
Territoire d'application

Bénéficiaires :

Langue(s) officielle(s) Anglais
Adoption et entrée en vigueur
Législature 80e congrès des États-Unis
Gouvernement Présidence de Harry S. Truman
Signature 20 septembre 1947

Le plan Marshall, officiellement appelé « Programme de rétablissement européen » (en anglais : European Recovery Program, ou ERP) ou Foreign Assistance Act of 1948, est un programme américain de prêts accordés aux États d'Europe pour aider à la reconstruction des villes et des installations bombardées lors de la Seconde Guerre mondiale. Ces prêts sont assortis de la condition d'importer pour un montant équivalent d'équipements et de produits américains. En quatre ans, les États-Unis prêtent à l'Europe 13,3 milliards de dollars (l'équivalent de 173 milliards de dollars en 2020), soit plus de 10 % du PIB des pays concernés[réf. nécessaire].

Le gouvernement de Truman le préfère au plan Morgenthau, qui prévoit alors de faire payer les réparations par l'Allemagne. En effet, plusieurs experts[Qui ?] considèrent qu'après la Première Guerre mondiale, la question des réparations allemandes a contribué à la création d'un sentiment d'injustice et facilité la prise du pouvoir par les nazis.

L'initiative est baptisée, par les journalistes, du nom du secrétaire d'État des États-Unis, le général George Marshall, qui, lors d'un discours à l'université Harvard (), expose la volonté du gouvernement fédéral des États-Unis de contribuer au rétablissement de l'Europe. Ainsi dans ce discours, Marshall affirme :

« Il est logique que les États-Unis fassent tout pour aider à rétablir la santé économique du monde, sans laquelle il ne peut y avoir aucune stabilité politique et aucune paix assurée. »

Les modalités du plan sont discutées lors de la conférence de Paris et il est finalement signé par 16 pays le .

Le Plan doit permettre de construire vite voitures, camionnettes et tracteurs, pour faire face aux pénuries alimentaires. Les industries françaises qui en bénéficient le plus sont la sidérurgie (laminoirs Sollac en Lorraine et d'Usinor à Denain et à Montataire), et ainsi en aval l'automobile, l'énergie (charbonnages, Électricité de France et pétrole, les tracteurs et machines agricoles et leurs fournisseur en engrais, les mines de potasse, ou de manière plus anecdotique l'aéronautique (achat de six Constellation)[2].


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