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Introduction
Façade du Congrès des députés.
Façade du Congrès des députés.

L'Espagne est une monarchie constitutionnelle à régime parlementaire dans laquelle le roi est le chef de l'État et le président du gouvernement le chef de gouvernement. Le pouvoir exécutif est exercé par le gouvernement. Le pouvoir législatif appartient aux Cortes Generales, composé du Congrès des députés élu et du Sénat élu et désigné. Le Tribunal suprême est la plus haute juridiction du pays.

L'actuelle constitution de l'Espagne a été approuvée par le Parlement le puis ratifiée par référendum le . Elle est entrée en vigueur le .

Depuis les années 1980, l'Espagne a engagé un processus de transfert des compétences de l'État central vers ses communautés autonomes ; processus qui n'est pas encore achevé.

L'Espagne est un pays multipartite dans lequel deux partis principaux alternent au pouvoir depuis 1982 : le Parti populaire et le Parti socialiste ouvrier espagnol. Le scrutin proportionnel tend à favoriser l'un ou l'autre des principaux partis mais permet l'éclatement des forces politiques au Parlement. Les élections générales ont lieu au maximum tous les quatre ans.

Scrutins récents
Dernière procédure électorale Prochaine procédure électorale
1 mois et 7 jours depuis les élections européennes. 619 jours avant les élections régionales en Castille-et-León.
Notions
Évènements
Communautés autonomes
Drapeau de la communauté autonome.

La Constitution de autorise Melilla à se constituer en une communauté autonome. Entre et , Melilla n'a pas eu recours à cette disposition et constituait une commune de la province de Cadix. En , les Cortes Generales adoptent la loi organique accordant à Melilla le statut de ville autonome (en espagnol : Ciudad Autónoma).

La gouvernance décentralisée de la ville repose sur deux organes :

  • l'Assemblée, constituée de 25 membres élus pour quatre ans et qui exerce le « pouvoir normatif » ;
  • le président, qui préside le conseil de gouvernement, l'Assemblée et exerce le rôle de maire.

Melilla ne constitue donc pas une communauté autonome, à l'image de l'Andalousie, mais bénéficie d'institutions spécifiques, hybrides entre celles d'une ville et ceux d'une autonomie.

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Citation
Le changement politique réalisé dans notre pays a été profond et sincère. Mais maintenant, une nouvelle période, une période profonde de transformation de la société commence
Adolfo Suárez, lors de son premier discours d'investiture le 30 mars 1979.
Élections et partis politiques
Drapeau de l'Espagne. 11 mois et 23 jours depuis les élections générales.

Lors des dernières élections générales, le , le Parti populaire a remporté la majorité relative, avec 137 députés sur les 350 du Congrès des députés. Il devance le Parti socialiste ouvrier espagnol, qui en compte 121. Vox est la troisième force avec 33 députés, juste devant la coalition Sumar, qui en obtient 31. Le reste est occupé par des partis nationalistes, souverainistes ou indépendantistes périphériques.

Sièges au Congrès des députés à l'issue des élections de 2023.
Sièges au Congrès des députés à l'issue des élections de 2023.

Drapeau de l'Espagne Partis politiques nationaux :

Partis politiques régionaux :

Drapeau de l’Union européenne Élections européennes (dernières élections en 2019)

Institutions
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Lumière sur une personnalité historique
Portrait de la personnalité évoquée.

José Antonio Griñán Martínez, né le à Madrid, est un homme politique espagnol. Il a été membre du Parti socialiste ouvrier espagnol (PSOE).

Après une carrière de haut fonctionnaire, il est nommé en conseiller à la Santé de la Junte d'Andalousie. Il abandonne ce poste en pour devenir ministre espagnol de la Santé, puis ministre du Travail en . À ce poste, il doit affronter une grève générale contre sa réforme de marché du travail, qu'il mène à bien.

Il siège ensuite dans l'opposition au Congrès des députés de à , année où il retrouve la Junte d'Andalousie comme conseiller à l'Économie et aux Finances. Il se voit gratifier en du titre de deuxième vice-président du gouvernement andalou.

En , son ami de trente ans Manuel Chaves en fait son successeur à la présidence de la Junte d'Andalousie. Il lui cède également le secrétariat général du PSOE d'Andalousie l'année suivante, après une période de tensions qui brise leur amitié. Bien que défait par le Parti populaire aux élections andalouses de 2012, il parvient à conserver le pouvoir en formant une coalition avec la Gauche unie. En parallèle, il est porté à la présidence — honorifique — du PSOE national.

Il entreprend en de se mettre en retrait de la vie politique, renonçant à la direction du gouvernement autonome puis du PSOE régional au profit de Susana Díaz, dans une ambiance ternie par une affaire politico-financière de fraude aux aides publiques, « l'affaire ERE ». Élu au Sénat après avoir abandonné la présidence andalouse, il en démissionne en du fait de sa mise en cause dans l'affaire ERE.

Il quitte le PSOE en en raison de son renvoi en jugement. Il est condamné en à six ans de prison et quinze ans d'inéligibilité en première instance par l'audience provinciale de Séville, peine confirmée en appel trois ans plus tard par le Tribunal suprême. Il révèle quelques mois plus tard souffrir d'un cancer de la prostate, ce qui motive l'audience provinciale à suspendre pour cinq ans l'exécution de sa peine en .

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Des élections marquantes
Carte des élections.

Le référendum espagnol sur le traité établissant une constitution pour l'Europe (aussi appelé traité de Rome II ou traité de Rome de 2004) eut lieu le . À la question « Approuvez-vous le traité établissant une constitution pour l'Europe ? », le « oui » recueille 81,65 % des suffrages exprimés.

Le taux de participation s'élève à 42,32 % et le « oui » l'emporte dans l'ensemble des provinces. Le « non » perd avec 17,24 % des suffrages et un proportion de 6,03 % des suffrages exprimés s'incline pour le vote blanc.

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