Prononciation de l'anglais

La prononciation de l'anglais varie considérablement dans sa phonologie, principalement en raison de son histoire, à travers différentes périodes historiques distinctes, et de son expansion géographique. Néanmoins, la variation de la prononciation de l'anglais peut se catégoriser en quatre principaux groupes, le premier en fonction de son histoire (vieil anglais, moyen anglais, anglais moderne naissant et anglais moderne) ; le second, de sa géographie (anglais britannique, anglais américain ainsi que d'autres variétés régionales) ; le troisième, de caractéristiques sociologiques, par exemple, l'âge, le genre, le groupe social, la prononciation anglaise des langues étrangères — notamment étudiée par Snježana Kordić en croate ou la prononciation de l'anglais par des locuteurs non natifs — notamment étudiée par Christopher Hall en allemand et Alexander Ronelle en bosnien, croate et serbe — ; et le quatrième en fonction des situations et des circonstances, dans lesquelles se trouve le locuteur, qui modifient le degré de formalité, le respect des règles, des normes ou des coûtumes en matière de communication, par exemple l'utilisation de jargon et de l'argot.

La langue anglaise ne possède pas de modèle de prononciation uniforme qui puisse être considéré comme « correcte », mais la prononciation reçue (Received Pronunciation, anglais britannique normalisé au Royaume-Uni) et l'américain général (en) (General American, anglais normalisé aux États-Unis) sont les plus souvent mentionnés comme des standards, en particulier dans l'apprentissage de la langue. En dehors de ces formes d'anglais normalisées, il existe de nombreuses formes de prononciation différentes mutuellement compréhensibles.

Le nombre de sons utilisés en anglais parlé varie d'un dialecte à un autre, et dépend également du linguiste qui les « compte ». Par exemple, le Longman Pronunciation Dictionary de John C. Wells, utilisant les symboles de l'alphabet phonétique international, met en évidence 24 consonnes et 23 voyelles utilisées dans la prononciation reçue, plus deux consonnes et quatre voyelles supplémentaires utilisées exclusivement dans des mots étrangers. L'American Heritage Dictionary, quant à lui, suggère 25 consonnes et 18 voyelles (y compris voyelles rotacées) pour l'anglais américain, ainsi qu'une consonne et cinq voyelles pour les mots non anglais.

La prononciation anglaise est également dite prosodique, phonotactique et tonique[Note 1]. Chacune de ces caractéristiques modifie le signifié et le signifiant, c'est-à-dire le sens du message ainsi que sa forme transmise. Des écrivains et poètes, notamment francophones comme Stéphane Mallarmé selon Jean-Pol Madou et Michael Edwards, décrivent l'anglais comme une « langue structurellement moderne[1] » qui sonne, poétique et permet de « jouer avec la langue avec génie »[2].


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  1. Jean-Pol Madou, « Mallarmé, l'anglais à la lettre », Littérature, vol. 121, no 1,‎ , p. 32–47 (DOI 10.3406/litt.2001.1042, lire en ligne, consulté le )
  2. Michael Edwards, Le Génie de la poésie anglaise, LGF, coll. « Le Livre de Poche », , 442 p. (ISBN 2-253-10936-3)

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