Robert II le Pieux

Robert II
Illustration.
Rotbertvs Dei Gratia Francorvm Rex
(« Robert roi des Francs par la grâce de Dieu »),
sceau de Robert le Pieux (vers 997),
Paris, Archives nationales.
Titre
Roi des Francs

(34 ans, 8 mois et 26 jours)
Couronnement
en la cathédrale d'Orléans
Prédécesseur Hugues Capet
Successeur Henri Ier
Duc de Bourgogne

(environ 10 ans et 2 mois)
Prédécesseur Otte-Guillaume de Bourgogne
Successeur Henri Ier
Biographie
Dynastie Capétiens
Date de naissance v. 972
Lieu de naissance Orléans (Francie occidentale)
Date de décès (à 59 ans)
Lieu de décès Melun (France)
Sépulture Nécropole royale de la basilique de Saint-Denis
Père Hugues Capet
Mère Adélaïde d'Aquitaine
Conjoint Rozala d'Italie
(988-996)
Berthe de Bourgogne
(997-1001)
Constance d'Arles
(1003-1031)
Enfants Avec Constance d'Arles
Gisèle de France
Alix de France
Hugues de France
Henri Ier
Adèle de France
Robert de France
Eudes
Constance
Religion Catholicisme
Résidence Palais de la Cité
Château de Compiègne
Château de Melun
Château de Senlis
Château d'Étampes
Château de Poissy
Château de Vauvert
Château de Saint-Léger
Château de Vitry-aux-Loges
Château de Montreuil

Robert II, surnommé « le Pieux », est né à Orléans vers 972[n 1] et mort au château de Melun le . Fils d’Hugues Capet et de son épouse Adélaïde d'Aquitaine, il est le deuxième roi franc de la dynastie capétienne. Régnant de 996 à 1031, il est ainsi l'un des souverains de l’an mil.

Couronné et associé dès 987 au trône et au gouvernement, il assiste son père sur les questions militaires (notamment lors des deux sièges de Laon, en 988 et 991). Sa solide instruction, assurée par Gerbert d'Aurillac (le futur pape Sylvestre II) à Reims, lui permet de s’occuper des questions religieuses dont il devient rapidement le garant (il dirige le concile de Saint-Basle de Verzy en 991 et celui de Chelles en 994). Poursuivant l’œuvre politique de son père, après 996, il parvient à maintenir l’alliance avec la Normandie et l’Anjou et à contenir les ambitions d'Eudes II de Blois.

Au prix d’une longue lutte débutée en , il conquiert le duché de Bourgogne qui aurait dû lui revenir en héritage à la mort, sans descendance directe, de son oncle Henri Ier de Bourgogne, mais que ce dernier avait transmis à son beau-fils Otte-Guillaume.

Les déboires conjugaux de Robert le Pieux avec Rozala d'Italie et Berthe de Bourgogne (qui lui valent une menace d’excommunication), puis la mauvaise réputation de Constance d'Arles, contrastent étrangement avec l’aura pieuse, à la limite de la sainteté, que veut bien lui prêter son biographe Helgaud de Fleury dans la Vie du roi Robert le Pieux (Epitoma vitæ regis Roberti pii). Sa vie est alors présentée comme un modèle à suivre, faite d’innombrables donations pieuses à divers établissements religieux, de charité envers les pauvres et surtout de gestes considérés comme sacrés, tels que la guérison de certains lépreux : Robert est le premier souverain considéré comme thaumaturge. La fin de son règne révèle la relative faiblesse du souverain qui doit faire face à la révolte de son épouse Constance puis de ses propres fils (Henri et Robert) entre 1025 et 1031.
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