Seconde intifada

Seconde intifada
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Affrontements entre Palestiniens et militaires israéliens à Ayosh près de Ramallah, en 2000.
Informations générales
Date -
Lieu Cisjordanie, Bande de Gaza, Israël
Issue
Belligérants
Drapeau d’Israël Israël Fatah
Hamas
Jihad islamique
FPLP

et d'autres groupes activistes

Soutiens :

Drapeau de l'Iran Iran[1]
Irak (jusqu'en 2003)[2]
Commandants
Ismaël Haniyeh
Mahmoud al-Zahar
Khaled Mechaal
Nizar Rayyan
Osama Mazini (en)
Tawfik Jaber
Ahmed Jabari
Mohammed Deif
Said Seyam
Ihab al-Ghussein (en)
Ramadan Shallah
Abdelaziz Awda
Pertes
 :

Drapeau d’Israël
1 062 morts :

  • 727 civils israéliens tués par des activistes palestiniens
  • 335 militaires israéliens tués par des Palestiniens
  • 12 civils israéliens tués par la police israélienne
- :


3 057 morts[3] :

  • 2 860 combattants et civils palestiniens tués par des militaires israéliens
  • 47 Palestiniens tués par des civils israéliens

64 civils étrangers :

  • 54 citoyens étrangers tués par des Palestiniens
  • 10 citoyens étrangers tués par des militaires israéliens

Conflit israélo-arabe

Batailles

Israël et pays arabes (depuis 1948)

Massacres

La seconde intifada ou Intifada al-Aqsa (arabe : الإنتفاضة الفلسطينية الثانية ou إنتفاضة الأقصى) désigne la période de violence israélo-palestinienne à partir de jusqu'à environ . Les événements sont décrits par Israël comme une campagne de terrorisme palestinien, tandis qu'ils sont décrits par les Palestiniens comme une révolte contre l'occupation et la colonisation[4].

Le début de la seconde intifada est marqué par la visite d'Ariel Sharon, le chef de l'opposition israélienne sur l'esplanade des Mosquées et le mont du temple, le et la mort de Mohammed al-Dura deux jours plus tard. Elle se marque par des émeutes palestiniennes dans les territoires occupés auxquelles se joint la population palestinienne de nationalité israélienne. Elle est immédiatement réprimée par l'armée israélienne. Après quinze jours, on compte plus de 100 morts palestiniens et vingt-quatre israéliens (dix Juifs[5], ainsi que quatorze Arabes israéliens tués par la police israélienne[6]). Le , la violence grimpe d'un cran quand le Hamas et le Jihad islamique lancent une campagne d'attentats-suicides contre les centres urbains israéliens, avec plus d'une quarantaine d'attentats perpétrés jusqu'à la fin de l'année 2001[7].

Israël lance l'opération Rempart en , marquée par la bataille de Jénine et la construction d'un mur de séparation israélienne. Suivront également plusieurs opérations militaires dont l'opération Arc-en-ciel (), l'opération Pluies d'été (), l'opération Plomb durci (nouvel an 2009) suivie par la Guerre de Gaza.

Certains auteurs considèrent que le soulèvement prend fin en 2003 avec l'amorce de la Feuille de route pour la paix du Quartet pour le Moyen-Orient, l'accord sur une trêve avec Israël entre les différentes factions palestiniennes, et le début des pourparlers de paix entre Ariel Sharon et Mahmoud Abbas[8]. D'autres auteurs considèrent qu'elle prend fin avec le cessez-le-feu observé par le Hamas, conséquence de mesures politiques et diplomatiques pour certains[9], ou de la force de dissuasion des assassinats ciblés pour d'autres[10]. Marquée notamment par la rencontre de Charm-el-Cheikh entre Sharon et Abbas ()[11], et le désengagement unilatéral israélien de Gaza, l'année 2005 est une autre date communément admise pour le terme de ces événements[12],[13],[14]. Enfin, certains politologues considèrent que les moyens d'actions ont changé, mais que la seconde Intifada se poursuit jusqu'à nos jours avec les attaques à la roquette contre Israël[15].

  1. (en) Joe Truzman, « The link between Iran and the missile arsenals in Gaza », Jewish News Syndicate,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Hurriyet, « Saddam 'İsrail'e sınırımız olsa çoktan girmiştik' », Hurriyet.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  3. Medea (Institut européen de recherche sur la coopération européenne et euro-arabe), « Deuxième Intifada site = www.medea.be » (consulté le )
  4. Alain Gresh, « Intifada pour une vraie paix », sur Le Monde diplomatique, (consulté le )
  5. Howard Sachar, A History of Israel. From the Rise of Zionism to our Time, 2007, p. 1038.
  6. Sébastien Boussois, Israël confronté à son passé : essai sur l'influence de la “nouvelle histoire”, L'Harmattan, 2008, p. 213.
  7. Robert Pape, « The Strategic Logic of Suicide Terrorism », American Political Science Review, Vol.97, n°3, août 2003.
  8. Gregory Harms, Palestine Israel Conflict: A Basic Introduction, Pluto Press, 2008, p. 175.
  9. Zuhur, 2008
  10. Kober, 2007
  11. Le président de l'Autorité palestinienne et le premier ministre israélien se sont engagés à faire cesser les violences, mardi 8 février à Charm el-Cheikh (La Croix, 8-02-2005.
  12. Arnold Luethold, Entry-points to Palestinian security sector reform, DCAF, , 186 p. (ISBN 9292220616, lire en ligne), p. 44
  13. « Palestinian ceasefire ends four-year intifada », The Telegraph,‎ (lire en ligne, consulté le )
  14. « Rising of the oppressed: the second Intifada », International Socialism, a quarterly journal of socialist theory,‎ (lire en ligne, consulté le )
  15. Jonathan Schachter, « The End of the Second Intifada? », Strategic Assessment, Institute for National Security Studies, vol. 13, no 3,‎ (lire en ligne, consulté le )

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