Sentience

Déterminer quels animaux peuvent éprouver des sensations est difficile, mais les scientifiques s'accordent généralement à dire que les vertébrés, ainsi que certaines espèces d'invertébrés, sont probablement sentients[1],[2].

La sentience (du latin sentiens, de sentire « percevoir par les sens ») désigne la capacité d'éprouver des choses subjectivement, d'avoir des expériences vécues. Les philosophes du XVIIIe siècle utilisaient ce concept pour distinguer la capacité de penser (la raison) de la capacité de ressentir (sentience). En philosophie occidentale contemporaine, la sentience désigne la conscience phénoménale : la capacité de vivre des expériences subjectives, des sensations, appelées aussi qualia en philosophie de l'esprit. Dans les philosophies orientales (comme la philosophie bouddhiste), la sentience est une qualité métaphysique qui implique respect et sollicitude.

Le concept de sentience est central en éthique animale car un être sentient ressent la douleur, le plaisir, et diverses émotions ; ce qui lui arrive lui importe. Selon cette philosophie, ce fait lui confère une perspective de sa propre vie, des intérêts (à éviter la souffrance, à vivre une vie satisfaisante, par exemple), voire des droits (à la vie, au respect). Ces intérêts et ces droits impliquent l'existence de devoirs moraux de la part des humains envers les autres êtres sentients.

  1. (en) « The Cambridge Declaration on Consciousness »,  : « While it is indisputable that all vertebrates, including fish and reptiles do possess the neurological substrates of consciousness, and that there is further very strong evidence to support that invertebrates, including but not limited to decapod crustaceans, cephalopod mollusks, and insects, also do [...] »
  2. (en) Jonathan Birch, « Which animals should be considered sentient in the eyes of the law? », The Guardian,‎ (ISSN 0261-3077, lire en ligne, consulté le )

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