La sousveillance, également appelée surveillance inverse, est un terme proposé par le Canadien Steve Mann pour décrire l'enregistrement d'une activité du point de vue d'une personne qui y est impliquée[1], souvent réalisée par un appareil enregistreur portable[2]. Philippe Cahen a proposé une définition plus large de la sousveillance : le fait d'observer avec une attention soutenue [à partir de la conception, de l’expérimentation, de la pratique, du vécu] de la part d'acteurs indépendants de liens financiers ou hiérarchiques[3]
Surveillance inverse est un terme plus limitatif que sousveillance, plaçant l'accent sur une « vigilance par la base » ayant vocation à « surveiller la surveillance » en analysant et en surveillant les systèmes de surveillance eux-mêmes, et les autorités qui les contrôlent. Elle est souvent conduite par les personnes surveillées (par exemple les prisonniers), mais peut également constituer une forme d'ethnographie ou d'ethnométhodologie[4].
Jamais Cascio (en) fait référence au concept de sousveillance en parlant de « panoptique inversé » (en hommage à Jeremy Bentham et à Michel Foucault).
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