La spoliation des Juifs organisée par l'Allemagne nazie s'est déroulée à travers l’Europe, pendant toute la période où les nazis sont au pouvoir en Allemagne (1933-1945). Ceux-ci vont s’approprier tous les types de biens de ceux qu’ils perçoivent comme leurs ennemis ou comme inférieurs (Juifs, communistes, Slaves, Tziganes, etc.). Les Juifs sont les principales victimes des spoliations. Pour les nazis, chaque nouveau pays occupé est un nouveau territoire qu’ils peuvent immédiatement commencer un pillage systématique organisé sous le nom de code Action-M (ou M-Aktion).
Des centaines de lois discriminatoires envers les Juifs ont été adoptées à partir du moment où Adolf Hitler et son parti, le NSDAP, prennent le pouvoir en Allemagne[1]. Ces politiques, de plus en plus coercitives avec le temps, ségrèguèrent les Juifs du reste de la société allemande, de même aux Pays-bas, en France et en Belgique, puis du reste du continent européen.
Les actions de spoliation organisée à grande échelle par les nazis découlent à la fois de la haine profonde portée par leur chef Hitler aux Juifs, et des sentiments antisémites qui prennent de l’ampleur dans plusieurs pays européens depuis la fin de la Première Guerre mondiale[2].
Tous les types de biens sont concernés par les spoliations nazies : il s'agit des objets du quotidien (meubles, matelas, ustensiles, ampoules, livres, etc.) en grande partie saisis dans les maisons et bureaux des juifs envoyés en camp de concentration, et de manière tout aussi organisée d'œuvres d’art, de bijoux, d'archives et d'instruments de musique.
© MMXXIII Rich X Search. We shall prevail. All rights reserved. Rich X Search